Prépa synthèse Anthony VITI. Plan Information concernant le placement. Connaissance de l'histoire familiale Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). Observation depuis son arrivée sur le groupe : Attitudes relationnelles avec ses pairs, les adultes Comportement en général sur le groupe, à l'extérieur, Trouble encoprétique observé et accompagné- rapport au corps : soin, hygiène, apparence. L'illusion (faux self ou non) LA colère contenu Investissement du placement Plan Information concernant le placement. Connaissance de l'histoire familiale Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). Observation depuis son arrivée sur le groupe : Attitudes relationnelles avec ses pairs, les adultes Comportement en général sur le groupe, à l'extérieur, Trouble encoprétique observé et accompagné- rapport au corps : soin, hygiène, apparence. L'illusion (faux self ou non), discours très adapté et conforme, besoin de convenir. La colère contenue, agressivité sur plus jeune Investissement du placement : ses attentes, ses demandes. La formation scolaire Les Loisirs : L'accompagnement thérapeutique : CRPC Lien avec sa famille, discours rapporté de sa famille proche (père, mère, soeurs) et plus éloigné (oncle et tante, grand parents) : bas e d'une identification Plan Information concernant le placement. Connaissance de l'histoire familiale Seul garçon issu d'une fratrie de 6 filles, Anthony est né le 16 mars 1997. La famille est connue des services sociaux en raison de difficultés financières et d'un suivi PMI pour une grossesse non désirée donnant la naissance de jumelles. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faitsde maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : Attitudes relationnelles avec ses pairs, les adultes Comportement en général sur le groupe, à l'extérieur, Trouble encoprétique observé et accompagné- rapport au corps : soin, hygiène, apparence. L'illusion (faux self ou non), discours très adapté et conforme, besoin de convenir. La colère contenue, agressivité sur plus jeune Investissement du placement : ses attentes, ses demandes. La formation scolaire Les Loisirs : L'accompagnement thérapeutique : CRPC Lien avec sa famille, discours rapporté de sa famille proche (père, mère, soeurs) et plus éloigné (oncle et tante, grand parents) : bas e d'une identification Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe 2. Prise en charge du quotidien 3. L'environnement familial 4. La scolarité 5. La santé Attitudes relationnelles avec ses pairs, les adultes Comportement en général sur le groupe, à l'extérieur, Trouble encoprétique observé et accompagné- rapport au corps : soin, hygiène, apparence. L'illusion (faux self ou non), discours très adapté et conforme, besoin de convenir. La colère contenue, agressivité sur plus jeune Investissement du placement : ses attentes, ses demandes. La formation scolaire Les Loisirs : L'accompagnement thérapeutique : CRPC Lien avec sa famille, discours rapporté de sa famille proche (père, mère, soeurs) et plus éloigné (oncle et tante, grand parents) : bas e d'une identification Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine en raison surtout de la mixité et des différentes tranches d'âge. Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement auprès surtout des garçons de son âge. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. 2. Prise en charge du quotidien 3. L'environnement familial 4. La scolarité 5. La santé Attitudes relationnelles avec ses pairs, les adultes Comportement en général sur le groupe, à l'extérieur, Trouble encoprétique observé et accompagné- rapport au corps : soin, hygiène, apparence. L'illusion (faux self ou non), discours très adapté et conforme, besoin de convenir. La colère contenue, agressivité sur plus jeune Investissement du placement : ses attentes, ses demandes. La formation scolaire Les Loisirs : L'accompagnement thérapeutique : CRPC Lien avec sa famille, discours rapporté de sa famille proche (père, mère, soeurs) et plus éloigné (oncle et tante, grand parents) : bas e d'une identification Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine en raison surtout de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. Le placement actuel nous permet de mieux connaître Anthony autre qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins envahis et pouvoir travailler avec le jeune un travail autour de son développement personnel 2. Prise en charge du quotidien 3. L'environnement familial 4. La scolarité 5. La santé Attitudes relationnelles avec ses pairs, les adultes Comportement en général sur le groupe, à l'extérieur, Trouble encoprétique observé et accompagné- rapport au corps : soin, hygiène, apparence. L'illusion (faux self ou non), discours très adapté et conforme, besoin de convenir. La colère contenue, agressivité sur plus jeune Investissement du placement : ses attentes, ses demandes. La formation scolaire Les Loisirs : L'accompagnement thérapeutique : CRPC Lien avec sa famille, discours rapporté de sa famille proche (père, mère, soeurs) et plus éloigné (oncle et tante, grand parents) : bas e d'une identification Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine en raison surtout de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. Le placement actuel nous permet de mieux connaître Anthony autre qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins envahis et pouvoir travailler avec le jeune un travail autour de son développement personnel (gestion de l'agressivité, gestion d'un conflit). Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Alors que dans un premier temps, il exprimait peu de demandes. Il s'autorise à faire des propositions de sorties en autonomie, d'activité sportive tel que le judo. 2. Prise en charge du quotidien 3. L'environnement familial 4. La scolarité 5. La santé Attitudes relationnelles avec ses pairs, les adultes Comportement en général sur le groupe, à l'extérieur, Trouble encoprétique observé et accompagné- rapport au corps : soin, hygiène, apparence. L'illusion (faux self ou non), discours très adapté et conforme, besoin de convenir. La colère contenue, agressivité sur plus jeune Investissement du placement : ses attentes, ses demandes. La formation scolaire Les Loisirs : L'accompagnement thérapeutique : CRPC Lien avec sa famille, discours rapporté de sa famille proche (père, mère, soeurs) et plus éloigné (oncle et tante, grand parents) : bas e d'une identification Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine en raison surtout de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. Le placement actuel nous permet de mieux connaître Anthony autre qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins envahis et pouvoir travailler avec le jeune un travail autour de son développement personnel (gestion de l'agressivité, gestion d'un conflit). Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il ya risque de débordements. Néanmoins, il apparait par moment des explosions de colères par essentiellement des propos orduriers et quelques fois des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. 2. Prise en charge du quotidien 3. L'environnement familial 4. La scolarité 5. La santé Attitudes relationnelles avec ses pairs, les adultes Comportement en général sur le groupe, à l'extérieur, Trouble encoprétique observé et accompagné- rapport au corps : soin, hygiène, apparence. L'illusion (faux self ou non), discours très adapté et conforme, besoin de convenir. La colère contenue, agressivité sur plus jeune Investissement du placement : ses attentes, ses demandes. La formation scolaire Les Loisirs : L'accompagnement thérapeutique : CRPC Lien avec sa famille, discours rapporté de sa famille proche (père, mère, soeurs) et plus éloigné (oncle et tante, grand parents) : bas e d'une identification Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine en raison surtout de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. Le placement actuel nous permet de mieux connaître Anthony autre qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins envahis et pouvoir travailler avec le jeune un travail autour de son développement personnel (gestion de l'agressivité, gestion d'un conflit). Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant des propos orduriers et quelques fois des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « playstation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit fort avec les adultes car Anthony ne le supporte pas. Il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord. 2. Prise en charge du quotidien 3. L'environnement familial 4. La scolarité 5. La santé Attitudes relationnelles avec ses pairs, les adultes Comportement en général sur le groupe, à l'extérieur, Trouble encoprétique observé et accompagné- rapport au corps : soin, hygiène, apparence. L'illusion (faux self ou non), discours très adapté et conforme, besoin de convenir. La colère contenue, agressivité sur plus jeune Investissement du placement : ses attentes, ses demandes. La formation scolaire Les Loisirs : L'accompagnement thérapeutique : CRPC Lien avec sa famille, discours rapporté de sa famille proche (père, mère, soeurs) et plus éloigné (oncle et tante, grand parents) : bas e d'une identification Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel (gestion de l'agressivité, gestion d'un conflit). La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos orduriers et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord plutôt qu'à l'intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien 3. L'environnement familial 4. La scolarité 5. La santé Attitudes relationnelles avec ses pairs, les adultes Trouble encoprétique observé et accompagné- rapport au corps : soin, hygiène, apparence. L'illusion (faux self ou non), discours très adapté et conforme, besoin de convenir. Investissement du placement : ses attentes, ses demandes. La formation scolaire Les Loisirs : L'accompagnement thérapeutique : CRPC Lien avec sa famille, discours rapporté de sa famille proche (père, mère, soeurs) et plus éloigné (oncle et tante, grand parents) : bas e d'une identification Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel (gestion de l'agressivité, gestion d'un conflit). La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos orduriers et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord plutôt qu'à l'intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et semble correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménagé le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. 3. L'environnement familial 4. La scolarité 5. La santé Attitudes relationnelles avec ses pairs, les adultes Trouble encoprétique observé et accompagné- rapport au corps : soin, hygiène, apparence. L'illusion (faux self ou non), discours très adapté et conforme, besoin de convenir. Investissement du placement : ses attentes, ses demandes. La formation scolaire Les Loisirs : L'accompagnement thérapeutique : CRPC Lien avec sa famille, discours rapporté de sa famille proche (père, mère, soeurs) et plus éloigné (oncle et tante, grand parents) : bas e d'une identification Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel (gestion de l'agressivité, gestion d'un conflit). La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos orduriers et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord plutôt qu'à l'intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il ne refuse pas son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. Dernièrement, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement. 3. L'environnement familial 4. La scolarité 5. La santé Attitudes relationnelles avec ses pairs, les adultes Trouble encoprétique observé et accompagné- rapport au corps : soin, hygiène, apparence. L'illusion (faux self ou non), discours très adapté et conforme, besoin de convenir. Investissement du placement : ses attentes, ses demandes. La formation scolaire Les Loisirs : L'accompagnement thérapeutique : CRPC Lien avec sa famille, discours rapporté de sa famille proche (père, mère, soeurs) et plus éloigné (oncle et tante, grand parents) : bas e d'une identification Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel (gestion de l'agressivité, gestion d'un conflit). La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos orduriers et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord plutôt qu'à l'intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il ne refuse pas son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. Dernièrement, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement... Par ailleurs, Anthony a bien investi ses espaces. Il ramène des jouets, des livres qu'il aime partager avec les autres. La lecture est une activité qu'il affectionne avant le coucher. Nous allons prochainement l'inscrire à la bibliothèque municipale de SAINT-PETITOT. 3. L'environnement familial 4. La scolarité 5. La santé Attitudes relationnelles avec ses pairs, les adultes Trouble encoprétique observé et accompagné- rapport au corps : soin, hygiène, apparence. L'illusion (faux self ou non), discours très adapté et conforme, besoin de convenir. Investissement du placement : ses attentes, ses demandes. La formation scolaire Les Loisirs : L'accompagnement thérapeutique : CRPC Lien avec sa famille, discours rapporté de sa famille proche (père, mère, soeurs) et plus éloigné (oncle et tante, grand parents) : bas e d'une identification Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel (gestion de l'agressivité, gestion d'un conflit). La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos orduriers et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord plutôt qu'à l'intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il ne refuse pas son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. Dernièrement, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement... Par ailleurs, Anthony a bien investi ses espaces. Il ramène des jouets, des livres qu'il aime partager avec les autres. La lecture est une activité qu'il affectionne avant le coucher. Nous allons prochainement l'inscrire à la bibliothèque municipale de SAINT-PETITOT. Anthony a peu participé aux activités proposés lors des mercredis. Il a ressenti le besoin de rester sur le groupe, s'isolant des autres. Nous l'avons laissé pour ainsi dire s'installer à son rythme. Aujourd'hui, il s'autorise à faire des demandes plus individuelles que collectives qui font apparaître du désir pour lui. 3. L'environnement familial Anthony rentre chez lui tous les week-ends. Il a passé une semaine sur le groupe pendant chaque vacance. Ces organisations semblent lui convenir. Il a même exprimé le désir de passer un week-end sur le groupe avant les vacances de février. Nous n'évaluons pas, actuellement, s'il s'agit d'une curiosité lié au fonctionnement d'un week-end ou s'il s'agit d'une demande d'éloignement, voire d'une protection plus importante. Appel téléphonique, départ et retour du dimanche. 4. La scolarité 5. La santé Investissement du placement : ses attentes, ses demandes. La formation scolaire Les Loisirs : Lien avec sa famille, discours rapporté de sa famille proche (père, mère, soeurs) et plus éloigné (oncle et tante, grand parents) : bas e d'une identification Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel (gestion de l'agressivité, gestion d'un conflit). La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos orduriers et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord plutôt qu'à l'intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il ne refuse pas son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. Dernièrement, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement... Par ailleurs, Anthony a bien investi ses espaces. Il ramène des jouets, des livres qu'il aime partager avec les autres. La lecture est une activité qu'il affectionne avant le coucher. Nous allons prochainement l'inscrire à la bibliothèque municipale de SAINT-PETITOT. Anthony a peu participé aux activités proposés lors des mercredis. Il a ressenti le besoin de rester sur le groupe, s'isolant des autres. Nous l'avons laissé pour ainsi dire s'installer à son rythme. Aujourd'hui, il s'autorise à faire des demandes plus individuelles que collectives qui font apparaître du désir pour lui. 3. L'environnement familial Anthony rentre chez lui tous les week-ends et une partie des vacances. Ces organisations semblent lui convenir. Il a même exprimé, sous forme de curiosité, le désir de passer un week-end sur le groupe avant les vacances de février. Nous n'évaluons pas, actuellement, le sens de cette demande : est-ce une façon de nous indiquer qu'il se sent bien sur le groupe ou une demande de protection plus importante ? Le placement semble apaiser les relations à la famille. Les départs en famille et les retours sur le groupe sont généralement chaleureux. Nous rencontrons plus régulièrement Me VITI qui prend volontiers des nouvelles de la semaine. Par ailleurs, les appels téléphoniques sont réguliers les mercredis. Toutefois, Anthony exprime peu de choses de son quotidien au domicile tant sur ce qu'il y fait, ce qu'il y vit. Il parle surtout de ces moments privilégiés avec son père lors de dépannage. 4. La scolarité 5. La santé Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel (gestion de l'agressivité, gestion d'un conflit). La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos orduriers et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord plutôt qu'à l'intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il ne refuse pas son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. Dernièrement, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement... Par ailleurs, Anthony a bien investi ses espaces. Il ramène des jouets, des livres qu'il aime partager avec les autres. La lecture est une activité qu'il affectionne avant le coucher. Nous allons prochainement l'inscrire à la bibliothèque municipale de SAINT-PETITOT. Anthony a peu participé aux activités proposés lors des mercredis. Il a ressenti le besoin de rester sur le groupe, s'isolant des autres. Nous l'avons laissé pour ainsi dire s'installer à son rythme. Aujourd'hui, il s'autorise à faire des demandes plus individuelles que collectives qui font apparaître du désir pour lui. 3. L'environnement familial Anthony rentre chez lui tous les week-ends et une partie des vacances. Ces organisations semblent lui convenir. Il a même exprimé, sous forme d'une curiosité, le désir de passer un week-end sur le groupe avant les vacances de février. Nous n'évaluons pas, actuellement, le sens de cette demande : sommes nous réellement dans de la curiosité nous indiquant son bien-être sur le groupe ou une demande de protection plus importante ? Le placement semble apaiser les relations à la famille. Les départs en famille et les retours sur le groupe sont généralement chaleureux. Nous rencontrons plus régulièrement Me VITI qui prend volontiers des nouvelles de la semaine tant au niveau de sa place sur le groupe que sur sa scolarité. Par ailleurs, les appels téléphoniques sont réguliers les mercredis. Nous avons le sentiment que le placement est bien vécu. Toutefois, Anthony exprime peu de choses de son quotidien au domicile tant sur ce qu'il y fait, ce qu'il y vit. Il parle surtout de ces moments privilégiés avec son père lors de dépannage. Le discours actuel est que tout va bien au domicile. Il apparait que le déplacement du symptôme soulage la vie relationnelle entre Me VITI et Anthony. De plus, le travail d'accompagnement scolaire d 4. La scolarité 5. La santé Rdv pédiatre, dentiste Poids Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel (gestion de l'agressivité, gestion d'un conflit). La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos orduriers et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord plutôt qu'à l'intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il ne refuse pas son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. Dernièrement, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement... Par ailleurs, Anthony a bien investi ses espaces. Il ramène des jouets, des livres qu'il aime partager avec les autres. La lecture est une activité qu'il affectionne avant le coucher. Nous allons prochainement l'inscrire à la bibliothèque municipale de SAINT-PETITOT. Anthony a peu participé aux activités proposés lors des mercredis. Il a ressenti le besoin de rester sur le groupe, s'isolant des autres. Nous l'avons laissé pour ainsi dire s'installer à son rythme. Aujourd'hui, il s'autorise à faire des demandes plus individuelles que collectives qui font apparaître du désir pour lui. 3. L'environnement familial Anthony rentre chez lui tous les week-ends et une partie des vacances. Ces organisations semblent lui convenir. Il a même exprimé, sous forme d'une curiosité, le désir de passer un week-end sur le groupe avant les vacances de février. Nous n'évaluons pas, actuellement, le sens de cette demande : sommes nous réellement dans de la curiosité nous indiquant son bien-être sur le groupe ou une demande de protection plus importante ? Le placement semble apaiser les relations à la famille. Les départs en famille et les retours sur le groupe sont généralement chaleureux. Nous rencontrons plus régulièrement Me VITI qui prend volontiers des nouvelles de la semaine tant au niveau de sa place sur le groupe que sur sa scolarité. Par ailleurs, les appels téléphoniques sont réguliers les mercredis. Nous avons le sentiment que le placement est bien vécu. Toutefois, Anthony exprime peu de choses de son quotidien au domicile tant sur ce qu'il y fait, ce qu'il y vit. Il parle surtout de ces moments privilégiés avec son père lors de dépannage. Le discours actuel est que tout va bien au domicile ! Il apparait que le déplacement du symptôme soulage la vie relationnelle entre Me VITI et Anthony. Néanmoins, Anthony nous évoque aucuns éléments de son vécu antérieur qui pourraient servir de base d'élaboration à ses relations complexes avec sa famille, de sa place d'unique garçon dans une fratrie exclusivement féminine. 4. La scolarité 5. La santé Rdv pédiatre, dentiste Poids Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel (gestion de l'agressivité, gestion d'un conflit). La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos orduriers et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord plutôt qu'à l'intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il ne refuse pas son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. Dernièrement, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement... Par ailleurs, Anthony a bien investi ses espaces. Il ramène des jouets, des livres qu'il aime partager avec les autres. La lecture est une activité qu'il affectionne avant le coucher. Nous allons prochainement l'inscrire à la bibliothèque municipale de SAINT-PETITOT. Anthony a peu participé aux activités proposés lors des mercredis. Il a ressenti le besoin de rester sur le groupe, s'isolant des autres. Nous l'avons laissé pour ainsi dire s'installer à son rythme. Aujourd'hui, il s'autorise à faire des demandes plus individuelles que collectives qui font apparaître du désir pour lui. 3. L'environnement familial Anthony rentre chez lui tous les week-ends et une partie des vacances. Ces organisations semblent lui convenir. Il a même exprimé, sous forme d'une curiosité, le désir de passer un week-end sur le groupe avant les vacances de février. Nous n'évaluons pas, actuellement, le sens de cette demande : sommes nous réellement dans de la curiosité nous indiquant son bien-être sur le groupe ou une demande de protection plus importante ? Le placement semble apaiser les relations. Les départs en famille et les retours sur le groupe sont généralement chaleureux. Nous rencontrons plus régulièrement Me VITI qui prend volontiers des nouvelles de la semaine. Par ailleurs, les appels téléphoniques sont réguliers les mercredis. Nous avons le sentiment que le placement est bien vécu de part et d'autre. Toutefois, Anthony exprime peu de choses de son quotidien chez lui tant sur ce qu'il y fait, ce qu'il y vit. Il parle surtout de ces moments privilégiés avec son père lors de dépannages. Le discours actuel est que tout va bien au domicile ! Il apparait que le déplacement du symptôme soulage la vie relationnelle entre Me VITI et Anthony. Néanmoins, Anthony nous évoque aucuns éléments de son vécu antérieur qui pourraient servir de base d'élaboration à ses relations complexes avec sa famille, de sa place d'unique garçon dans une fratrie exclusivement féminine, de ses colères qu'il contient. Nous pensons que ces sujets pourront être abordés dans la durée du placement. L'idée de continuer le placement ne semble pas effrayer Anthony. 4. La scolarité 5. La santé Rdv pédiatre, dentiste Poids Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel (gestion de l'agressivité, gestion d'un conflit). La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos orduriers et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord plutôt qu'à l'intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il continue son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. De plus, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider à dépasser sa difficulté. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement. Par ailleurs, Anthony a bien investi ses espaces. Il ramène des jouets, des livres qu'il aime partager avec les autres. La lecture est une activité qu'il affectionne avant le coucher. Nous allons prochainement l'inscrire à la bibliothèque municipale de SAINT-PETITOT. Anthony a peu participé aux activités proposés lors des mercredis. Il a ressenti le besoin de rester sur le groupe, s'isolant des autres. Nous l'avons laissé pour ainsi dire s'installer à son rythme. Aujourd'hui, il s'autorise à faire des demandes plus individuelles que collectives qui font apparaître du désir pour lui. Il s'est inscrit lors des vacances de février dans un club ado de la ville de SAINT-PETITOT. 3. L'environnement familial Anthony rentre chez lui tous les week-ends et une partie des vacances. Ces organisations semblent lui convenir. Il a même exprimé, sous forme d'une curiosité, le désir de passer un week-end sur le groupe avant les vacances de février. Nous n'évaluons pas, actuellement, le sens de cette demande : sommes nous réellement dans de la curiosité nous indiquant son bien-être sur le groupe ou une demande de protection plus importante ? Le placement semble apaiser les relations. Les départs en famille et les retours sur le groupe sont généralement chaleureux. Nous rencontrons plus régulièrement Me VITI qui prend volontiers des nouvelles de la semaine. Par ailleurs, les appels téléphoniques sont réguliers les mercredis. Nous avons le sentiment que le placement est bien vécu de part et d'autre. Toutefois, Anthony exprime peu de choses de son quotidien chez lui tant sur ce qu'il y fait, ce qu'il y vit. Il parle surtout de ces moments privilégiés avec son père lors de dépannages. Le discours actuel est que tout va bien au domicile ! Il apparait que le déplacement du symptôme soulage la vie relationnelle entre Me VITI et Anthony. Néanmoins, Anthony nous évoque aucuns éléments de son vécu antérieur qui pourraient servir de base d'élaboration à ses relations complexes avec sa famille, de sa place d'unique garçon dans une fratrie exclusivement féminine, de ses colères qu'il contient. Nous pensons que ces sujets pourront être abordés dans la durée du placement. L'idée de continuer le placement ne semble pas effrayer Anthony. Il a pu exprimer, à l'occasion d'une discussion son envie de rester sur le groupe. 4. La scolarité 5. La santé Rdv pédiatre, dentiste Poids Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel (gestion de l'agressivité, gestion d'un conflit). La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos orduriers et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord plutôt qu'à l'intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il continue son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. De plus, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider à dépasser sa difficulté. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement. Par ailleurs, Anthony a bien investi ses espaces. Il ramène des jouets, des livres qu'il aime partager avec les autres. La lecture est une activité qu'il affectionne avant le coucher. Nous allons prochainement l'inscrire à la bibliothèque municipale de SAINT-PETITOT. Anthony a peu participé aux activités proposés lors des mercredis. Il a ressenti le besoin de rester sur le groupe, s'isolant des autres. Nous l'avons laissé pour ainsi dire s'installer à son rythme. Aujourd'hui, il s'autorise à faire des demandes plus individuelles que collectives qui font apparaître du désir pour lui. Il s'est inscrit lors des vacances de février dans un club ado de la ville de SAINT-PETITOT. 3. L'environnement familial Anthony rentre chez lui tous les week-ends et une partie des vacances. Ces organisations semblent lui convenir. Il a même exprimé, sous forme d'une curiosité, le désir de passer un week-end sur le groupe avant les vacances de février. Nous n'évaluons pas, actuellement, le sens de cette demande : sommes nous réellement dans de la curiosité nous indiquant son bien-être sur le groupe ou une demande de protection plus importante ? Le placement semble apaiser les relations. Les départs en famille et les retours sur le groupe sont généralement chaleureux. Nous rencontrons plus régulièrement Me VITI qui prend volontiers des nouvelles de la semaine. Par ailleurs, les appels téléphoniques sont réguliers les mercredis. Nous avons le sentiment que le placement est bien vécu de part et d'autre. Toutefois, Anthony exprime peu de choses de son quotidien chez lui tant sur ce qu'il y fait, ce qu'il y vit. Il parle surtout de ces moments privilégiés avec son père lors de dépannages. Le discours actuel est que tout va bien au domicile ! Il apparait que le déplacement du symptôme soulage la vie relationnelle entre Me VITI et Anthony. Néanmoins, Anthony nous évoque aucuns éléments de son vécu antérieur qui pourraient servir de base d'élaboration à ses relations complexes avec sa famille, de sa place d'unique garçon dans une fratrie exclusivement féminine, de ses colères qu'il contient. Nous pensons que ces sujets pourront être abordés dans la durée du placement. L'idée de continuer le placement ne semble pas effrayer Anthony. Il a pu exprimer, à l'occasion d'une discussion son envie de rester sur le groupe. 4. La scolarité 5. La santé Un bilan de santé a été organisé chez un pédiatre. Anthony est un jeune en bonne santé. Nous avons constaté qu'Anthony a pris quelques kilos depuis son arrivée sur le groupe. La transformation physique du au début de l'adolescence et le peu d'activité physique peuvent expliquer la prise de poids. Nous ne constatons pas une alimentation excessive par de bonbons ou des gâteaux par exemple. Le sommeil a évolué ces derniers temps. Il se plaint souvent d'être fatigué après l'école et qu'il souhaite se coucher tôt. Mais la vie de groupe l'aspire assez facilement et son besoin repos est reporté. De même, le réveil est plus long, moins spontanée qu'au début de placement. Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel. La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos orduriers et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord plutôt qu'à l'intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il continue son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. De plus, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider à dépasser sa difficulté. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement. Par ailleurs, Anthony a bien investi ses espaces. Il ramène des jouets, des livres qu'il aime partager avec les autres. La lecture est une activité qu'il affectionne avant le coucher. Nous allons prochainement l'inscrire à la bibliothèque municipale de SAINT-PETITOT. Anthony a peu participé aux activités proposés lors des mercredis. Il a ressenti le besoin de rester sur le groupe, s'isolant des autres. Nous l'avons laissé pour ainsi dire s'installer à son rythme. Aujourd'hui, il s'autorise à faire des demandes plus individuelles que collectives qui font apparaître du désir pour lui. Il s'est inscrit lors des vacances de février dans un club ado de la ville de SAINT-PETITOT. 3. L'environnement familial Anthony rentre chez lui tous les week-ends et une partie des vacances. Ces organisations semblent lui convenir. Il a même exprimé, sous forme d'une curiosité, le désir de passer un week-end sur le groupe avant les vacances de février. Nous n'évaluons pas, actuellement, le sens de cette demande : sommes nous réellement dans de la curiosité nous indiquant son bien-être sur le groupe ou une demande de protection plus importante ? Le placement semble apaiser les relations. Les départs en famille et les retours sur le groupe sont généralement chaleureux. Nous rencontrons plus régulièrement Me VITI qui prend volontiers des nouvelles de la semaine. Par ailleurs, les appels téléphoniques sont réguliers les mercredis. Nous avons le sentiment que le placement est bien vécu de part et d'autre. Toutefois, Anthony exprime peu de choses de son quotidien chez lui tant sur ce qu'il y fait, ce qu'il y vit. Il parle surtout de ces moments privilégiés avec son père lors de dépannages. Le discours actuel est que tout va bien au domicile ! Il apparait que le déplacement du symptôme soulage la vie relationnelle entre Me VITI et Anthony. Néanmoins, Anthony nous évoque aucuns éléments de son vécu antérieur qui pourraient servir de base d'élaboration à ses relations complexes avec sa famille, de sa place d'unique garçon dans une fratrie exclusivement féminine, de ses colères qu'il contient. Nous pensons que ces sujets pourront être abordés dans la durée du placement. L'idée de continuer le placement ne semble pas effrayer Anthony. Il a pu exprimer, à l'occasion d'une discussion son envie de rester sur le groupe. 4. La scolarité 5. La santé Un bilan de santé a été organisé chez un pédiatre. Anthony est un jeune en bonne santé. Nous avons constaté qu'Anthony a pris quelques kilos depuis son arrivée sur le groupe. La transformation physique du au début de l'adolescence et le peu d'activité physique peuvent expliquer la prise de poids. Nous ne constatons pas une alimentation excessive par de bonbons ou des gâteaux par exemple. Le sommeil a évolué ces derniers temps. Il se plaint souvent d'être fatigué après l'école et qu'il souhaite se coucher tôt. Mais la vie de groupe l'aspire assez facilement et son besoin repos est reporté. De même, le réveil est plus long, moins spontané qu'au début de placement. Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel. La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos orduriers et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord, ses sentiments plutôt qu'à les intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il continue son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. De plus, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider à dépasser sa difficulté. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement. Par ailleurs, Anthony a bien investi ses espaces. Il ramène des jouets, des livres qu'il aime partager avec les autres. La lecture est une activité qu'il affectionne avant le coucher. Nous allons prochainement l'inscrire à la bibliothèque municipale de SAINT-PETITOT. Anthony a peu participé aux activités proposés lors des mercredis. Il a ressenti le besoin de rester sur le groupe, s'isolant des autres. Nous l'avons laissé pour ainsi dire s'installer à son rythme. Aujourd'hui, il s'autorise à faire des demandes plus individuelles que collectives qui font apparaître du désir pour lui. Il s'est inscrit lors des vacances de février dans un club ado de la ville de SAINT-PETITOT. 3. L'environnement familial Anthony rentre chez lui tous les week-ends et une partie des vacances. Ces organisations semblent lui convenir. Il a même exprimé, par curiosité, le désir de passer un week-end sur le groupe avant les vacances de février. Nous n'évaluons pas, actuellement, le sens de cette demande : sommes nous réellement dans de la curiosité nous indiquant son bien-être sur le groupe ou une demande de protection plus importante ? Le placement semble apaiser les relations. Les départs en famille et les retours sur le groupe sont généralement chaleureux. Nous rencontrons plus régulièrement Me VITI qui prend volontiers des nouvelles de la semaine. Par ailleurs, les appels téléphoniques sont réguliers les mercredis. Nous avons le sentiment que le placement est bien vécu de part et d'autre. Toutefois, Anthony exprime peu de choses de son quotidien chez lui tant sur ce qu'il y fait, ce qu'il y vit. Il parle surtout de ces moments privilégiés avec son père lors de dépannages. Le discours actuel est que tout va bien au domicile ! Il apparait que le déplacement du symptôme soulage la vie relationnelle entre Me VITI et Anthony. Néanmoins, Anthony nous évoque aucuns éléments de son vécu antérieur qui pourraient servir de base d'élaboration à ses relations complexes avec sa famille, de sa place d'unique garçon dans une fratrie exclusivement féminine, de ses colères qu'il contient. Nous pensons que ces sujets pourront être abordés dans la durée du placement. L'idée de continuer le placement ne semble pas effrayer Anthony. Il a pu exprimer, à l'occasion d'une discussion son envie de rester sur le groupe. 4. La scolarité Anthony a intégré un nouveau collège à la rentrée. Il redouble sa sixième. Les résultats sont justes pour un redoublant. Les enseignants observent un enfant qui possède les bases. Cependant, ils le décrivent comme dispersé et peu investi. Nous faisons le même constat au moment des l'aide aux devoirs ou dans la transmission de l'information. Anthony est dans la dissimulation de ses devoirs ou mots à faire signés. Nous pouvons faire un léger parallèle entre l'encoprésie et la scolarité comme des espaces possibles de conflits. 5. La santé Un bilan de santé a été organisé chez un pédiatre. Anthony est un jeune en bonne santé. Nous avons constaté qu'Anthony a pris quelques kilos depuis son arrivée sur le groupe. La transformation physique du au début de l'adolescence et le peu d'activité physique peuvent expliquer la prise de poids. Nous ne constatons pas une alimentation excessive ni pendant les repas ou par de bonbons ou des gâteaux par exemple. Le sommeil a évolué ces derniers temps. Il se plaint souvent d'être fatigué après l'école et qu'il souhaite se coucher tôt. Mais la vie de groupe l'aspire assez facilement et son besoin repos est reporté. De même, le réveil est plus long, moins spontané qu'au début de placement. Plan Information concernant le placement. Raison du placement (demande parentale, du jeune, du service demandeurs). La demande fait suite à un signalement, d'un recueil d'informations et d'un accompagnement de la circonscription. Après, un passage d'un an et demi sur un groupe de RPC (groupe La Tourelle), Anthony a été orienté vers une Maison d'enfants. Un appel téléphonique anonyme a déclenché un recueil d'informations concernant des faits de maltraitances à l'égard d'Anthony. L'appel dénonce les relations complexes entre Anthony et sa mère. Anthony subirait des mauvais traitements de la mère. Suite au recueil, une démarche d'accompagnement de la famille a préconisé un éloignement du jeune « dans un cadre stable et rassurant était nécessaire, permettant d'observer les capacités d'évolution d'Anthony hors du contexte familial et les effets de la mise à distance sur les relations familiales » Observation depuis son arrivée sur le groupe : 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel. La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos orduriers et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord, ses sentiments plutôt qu'à les intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il continue son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. De plus, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider à dépasser sa difficulté. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement. Par ailleurs, Anthony a bien investi ses espaces. Il ramène des jouets, des livres qu'il aime partager avec les autres. La lecture est une activité qu'il affectionne avant le coucher. Nous allons prochainement l'inscrire à la bibliothèque municipale de SAINT-PETITOT. Anthony a peu participé aux activités proposés lors des mercredis. Il a ressenti le besoin de rester sur le groupe, s'isolant des autres. Nous l'avons laissé pour ainsi dire s'installer à son rythme. Aujourd'hui, il s'autorise à faire des demandes plus individuelles que collectives qui font apparaître du désir pour lui. Il s'est inscrit lors des vacances de février dans un club ado de la ville de SAINT-PETITOT. 3. L'environnement familial Anthony rentre chez lui tous les week-ends et une partie des vacances. Ces organisations semblent lui convenir. Il a même exprimé, par curiosité, le désir de passer un week-end sur le groupe avant les vacances de février. Nous n'évaluons pas, actuellement, le sens de cette demande : sommes nous réellement dans de la curiosité nous indiquant son bien-être sur le groupe ou une demande de protection plus importante ? Le placement semble apaiser les relations. Les départs en famille et les retours sur le groupe sont généralement chaleureux. Nous rencontrons plus régulièrement Me VITI qui prend volontiers des nouvelles de la semaine. Par ailleurs, les appels téléphoniques sont réguliers les mercredis. Nous avons le sentiment que le placement est bien vécu de part et d'autre. Toutefois, Anthony exprime peu de choses de son quotidien chez lui tant sur ce qu'il y fait, ce qu'il y vit. Il parle surtout de ces moments privilégiés avec son père lors de dépannages. Le discours actuel est que tout va bien au domicile ! Il apparait que le déplacement du symptôme soulage la vie relationnelle entre Me VITI et Anthony. Néanmoins, Anthony nous évoque aucuns éléments de son vécu antérieur qui pourraient servir de base d'élaboration à ses relations complexes avec sa famille, de sa place d'unique garçon dans une fratrie exclusivement féminine, de ses colères qu'il contient. Nous pensons que ces sujets pourront être abordés dans la durée du placement. L'idée de continuer le placement ne semble pas effrayer Anthony. Il a pu exprimer, à l'occasion d'une discussion son envie de rester sur le groupe. 4. La scolarité Anthony a intégré un nouveau collège à la rentrée. Il redouble sa sixième. Les résultats sont justes pour un redoublant. Les enseignants observent un enfant qui possède les bases. Cependant, ils le décrivent comme dispersé et peu investi. Nous faisons le même constat. Anthony est dans la dissimulation de ses devoirs ou des informations à transmettre. Nous pouvons faire un léger parallèle entre l'encoprésie et la scolarité comme des espaces possibles de conflits. En effet, Anthony semble rejouer et semble des réponses différentes que celles de ses parents. Par ailleurs, il a pu exprimer que les adultes n'accordaient peu d'importance à son travail. Pour autant, un éducateur se rend disponible chaque soir pour les leçons. Ses parents demandent régulièrement des nouvelles de sa scolarité. Il est vrai, pour autant que nous n'avons pas sollicité les parents aux rendez-vous scolaires. Anthony a pu considérer leur absence comme un désinvestissement. Nous devons organiser prochainement une rencontre avec les enseignants et ses parents. Par ailleurs, nous allons lui organiser avec le collège un cadre plus structuré avec des temps d'aide aux devoirs et des feuilles de suivi. 5. La santé Un bilan de santé a été organisé chez un pédiatre. Anthony est un jeune en bonne santé. Nous avons constaté qu'Anthony a pris quelques kilos depuis son arrivée sur le groupe. La transformation physique du au début de l'adolescence et le peu d'activité physique peuvent expliquer la prise de poids. Nous ne constatons pas une alimentation excessive ni pendant les repas ou par de bonbons ou des gâteaux par exemple. Le sommeil a évolué ces derniers temps. Il se plaint souvent d'être fatigué après l'école et qu'il souhaite se coucher tôt. Mais la vie de groupe l'aspire assez facilement et son besoin repos est reporté. De même, le réveil est plus long, moins spontané qu'au début de placement. Rapport de situation d'Anthony VITI. 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel. La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos orduriers et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord, ses sentiments plutôt qu'à les intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il continue son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. De plus, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider à dépasser sa difficulté. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement. Par ailleurs, Anthony a bien investi ses espaces. Il ramène des jouets, des livres qu'il aime partager avec les autres. La lecture est une activité qu'il affectionne avant le coucher. Nous allons prochainement l'inscrire à la bibliothèque municipale de SAINT-PETITOT. Anthony a peu participé aux activités proposés lors des mercredis. Il a ressenti le besoin de rester sur le groupe, s'isolant des autres. Nous l'avons laissé pour ainsi dire s'installer à son rythme. Aujourd'hui, il s'autorise à faire des demandes plus individuelles que collectives qui font apparaître du désir pour lui. Il s'est inscrit lors des vacances de février dans un club ado de la ville de SAINT-PETITOT. 3. L'environnement familial Anthony rentre chez lui tous les week-ends et une partie des vacances. Ces organisations semblent lui convenir. Il a même exprimé, par curiosité, le désir de passer un week-end sur le groupe avant les vacances de février. Nous n'évaluons pas, actuellement, le sens de cette demande : sommes nous réellement dans de la curiosité nous indiquant son bien-être sur le groupe ou une demande de protection plus importante ? Le placement semble apaiser les relations. Les départs en famille et les retours sur le groupe sont généralement chaleureux. Nous rencontrons plus régulièrement Me VITI qui prend volontiers des nouvelles de la semaine. Par ailleurs, les appels téléphoniques sont réguliers les mercredis. Nous avons le sentiment que le placement est bien vécu de part et d'autre. Toutefois, Anthony exprime peu de choses de son quotidien chez lui tant sur ce qu'il y fait, ce qu'il y vit. Il parle surtout de ces moments privilégiés avec son père lors de dépannages. Le discours actuel est que tout va bien au domicile ! Il apparait que le déplacement du symptôme soulage la vie relationnelle entre Me VITI et Anthony. Néanmoins, Anthony nous évoque aucuns éléments de son vécu antérieur qui pourraient servir de base d'élaboration à ses relations complexes avec sa famille, de sa place d'unique garçon dans une fratrie exclusivement féminine, de ses colères qu'il contient. Nous pensons que ces sujets pourront être abordés dans la durée du placement. L'idée de continuer le placement ne semble pas effrayer Anthony. Il a pu exprimer, à l'occasion d'une discussion son envie de rester sur le groupe. 4. La scolarité Anthony a intégré un nouveau collège à la rentrée. Il redouble sa sixième. Les résultats sont justes pour un redoublant. Les enseignants observent un enfant qui possède les bases. Cependant, ils le décrivent comme dispersé et peu investi. Nous faisons le même constat. Anthony est dans la dissimulation de ses devoirs ou des informations à transmettre. Nous pouvons faire un léger parallèle entre l'encoprésie et la scolarité comme des espaces possibles de conflits. En effet, Anthony semble vouloir rejouer les mêmes conflits qu'auparavant à son domicile mais en attendre d'autres réponses. Par ailleurs, il a pu exprimer que les adultes n'accordaient peu d'importance à son travail. Pour autant, un éducateur se rend disponible chaque soir pour les leçons. Ses parents demandent régulièrement des nouvelles de sa scolarité. Il est vrai, pour autant que nous n'avons pas sollicité les parents aux rendez-vous scolaires. Anthony a pu considérer leur absence comme un désinvestissement. Nous devons organiser prochainement une rencontre avec les enseignants et ses parents. Par ailleurs, nous allons lui organiser avec le collège un cadre plus structuré avec des temps d'aide aux devoirs et des feuilles de suivi. 5. La santé Un bilan de santé a été organisé chez un pédiatre. Anthony est un jeune en bonne santé. Nous avons constaté qu'Anthony a pris quelques kilos depuis son arrivée sur le groupe. La transformation physique du au début de l'adolescence et le peu d'activité physique peuvent expliquer la prise de poids. Nous ne constatons pas une alimentation excessive ni pendant les repas ou par de bonbons ou des gâteaux par exemple. Le sommeil a évolué ces derniers temps. Il se plaint souvent d'être fatigué après l'école et qu'il souhaite se coucher tôt. Mais la vie de groupe l'aspire assez facilement et son besoin repos est reporté. De même, le réveil est plus long, moins spontané qu'au début de placement. Rapport d'échéance d'Anthony VITI. 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel. La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Il se pose aussi à travers ce sentiment de « méfiance » la question de la gestion du désir chez Anthony . Nous percevons l'ambiguïté de ces demandes, sa capacité d'y répondre et les conflits qui peuvent en naître. Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos insultants et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord, ses sentiments plutôt qu'à les intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il continue son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. De plus, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider à dépasser sa difficulté. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement. Par ailleurs, Anthony a bien investi ses espaces. Il ramène des jouets, des livres qu'il aime partager avec les autres. La lecture est une activité qu'il affectionne avant le coucher. Nous allons prochainement l'inscrire à la bibliothèque municipale de SAINT-PETITOT. Anthony a peu participé aux activités proposés lors des mercredis. Il a ressenti le besoin de rester sur le groupe, s'isolant des autres. Nous l'avons laissé pour ainsi dire s'installer à son rythme. Aujourd'hui, il s'autorise à faire des demandes plus individuelles que collectives qui font apparaître du désir pour lui. Il s'est inscrit lors des vacances de février dans un club ado de la ville de SAINT-PETITOT. 3. L'environnement familial Anthony rentre chez lui tous les week-ends et une partie des vacances. Ces organisations semblent lui convenir. Il a même exprimé, par curiosité, le désir de passer un week-end sur le groupe avant les vacances de février. Nous n'évaluons pas, actuellement, le sens de cette demande : sommes nous réellement dans de la curiosité nous indiquant son bien-être sur le groupe ou une demande de protection plus importante ? Le placement semble apaiser les relations. Les départs en famille et les retours sur le groupe sont généralement chaleureux. Nous rencontrons plus régulièrement Me VITI qui prend volontiers des nouvelles de la semaine. Par ailleurs, les appels téléphoniques sont réguliers les mercredis. Nous avons le sentiment que le placement est bien vécu de part et d'autre. Toutefois, Anthony exprime peu de choses de son quotidien chez lui tant sur ce qu'il y fait, ce qu'il y vit. Il parle surtout de ces moments privilégiés avec son père lors de dépannages. Le discours actuel est que tout va bien au domicile ! Il apparait que le déplacement du symptôme soulage la vie relationnelle entre Me VITI et Anthony. Néanmoins, Anthony nous évoque aucuns éléments de son vécu antérieur qui pourraient servir de base d'élaboration à ses relations complexes avec sa famille, de sa place d'unique garçon dans une fratrie exclusivement féminine, de ses colères qu'il contient. Nous pensons que ces sujets pourront être abordés dans la durée du placement. L'idée de continuer le placement ne semble pas effrayer Anthony. Il a pu exprimer, à l'occasion d'une discussion son envie de rester sur le groupe. 4. La scolarité Anthony a intégré un nouveau collège. Il est scolarisé au Collège Portal à SAINT-PETITOT. Il redouble sa sixième. Ce redoublement semblait nécessaire, motivé par des résultats trop justes (une moyenne générale de 9,8 sur 20) et par un manque de travail régulier. Le premier trimestre de cette année montre un progrès. Cependant l'ensemble reste juste pour un redoublement, notamment avec une baisse des notes au deuxième trimestre. Pendant le 1er trimestre, les professeurs ont remarqué le comportement aléatoire d'Anthony en classe ; entre concentration et bavardage, attention et chahut. Ces attitudes l'empêchent de profiter d'un bon apprentissage scolaire. Concernant les devoirs du soir, Anthony manque de régularité. En fonction des moments, il peut faire son travail correctement et solliciter l'adulte pour une aide ; comme abandonner trop rapidement parfois même sans essayer, lorsqu'il se heurte à des difficultés. Il ne fait alors pas appel à l'adulte et cache le travail non fait. Pendant le second trimestre son implication personnelle pour les devoirs s'est dégradée, se décourageant devant le plus petit obstacle. Anthony procède de la même façon avec son carnet de correspondance. Conséquence de son comportement en classe, de nombreuses remarques et observations des professeurs y sont inscrites. Anthony dissimule et s'arrange pour que l'adulte, parents et éducateurs, ne puisse les voir. Une première rencontre avec le professeur principal d'Anthony a eu lieue en novembre 2009. Ce rendez vous était une demande de son enseignant face à la multiplication des remarques des professeurs quant au comportement et à la baisse des notes d'Anthony. Ce premier rendez vous a permis de remotiver Anthony sur le travail scolaire. Nous lui avons signifié que les éducateurs se montreraient plus vigilants à vérifier les devoirs et le carnet de correspondance. Anthony a alors fait des efforts mais de courte durée. Début février 2010, les notes d'Anthony étaient alors en baisse, et les devoirs du soir non faits à cause de son découragement. De plus Anthony exprime au collège des premiers signes de violence dans la cour de récréation, particulièrement envers les filles. Anthony les explique comme des jeux entre camarades qui tournent mal. Son professeur principal a proposé qu'Anthony change de régime, c'est-à-dire qu'il restera en permanence jusqu'à 16h30 pour faire ses devoirs. Par ailleurs, Anthony a pu exprimer que les adultes n'accordaient peu d'importance à son travail. Pourtant, un éducateur se rend disponible chaque soir pour les leçons. De plus, ses parents demandent régulièrement des nouvelles de sa scolarité. Nous devons organiser prochainement une rencontre avec les enseignants et ses parents. 5. La santé Un bilan de santé a été organisé chez un pédiatre. Anthony est un jeune en bonne santé. Nous avons constaté qu'Anthony a pris quelques kilos depuis son arrivée sur le groupe. La transformation physique du au début de l'adolescence et le peu d'activité physique peuvent expliquer la prise de poids. Nous ne constatons pas une alimentation excessive ni pendant les repas ou par de bonbons ou des gâteaux par exemple. Le sommeil a évolué ces derniers temps. Il se plaint souvent d'être fatigué après l'école et qu'il souhaite se coucher tôt. Mais la vie de groupe l'aspire assez facilement et son besoin repos est reporté. De même, le réveil est plus long, moins spontané qu'au début de placement. Rapport d'échéance d'Anthony VITI. 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel. La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Il se pose aussi , à travers , ce sentiment de « méfiance » la question de la gestion du désir . Nous percevons à travers ces demandes, l'ambiguïté dans lequel il nous place. A maintes occasions, Anthony nous a fait des demandes qu'il annule pour des raisons futiles, s'empêchant par exemple de participer à des sorties de groupes. La notion de contrôle, de maîtrise Néanmoins, depuis les attentes d'Anthony à notre égard apparaissent progressivement. Il s'autorise à faire quelques propositions de sorties en autonomie sur SAINT-PETITOT, d'activité sportive tel que le judo. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos insultants et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord, ses sentiments plutôt qu'à les intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il continue son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. De plus, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider à dépasser sa difficulté. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement. Par ailleurs, Anthony a bien investi ses espaces. Il ramène des jouets, des livres qu'il aime partager avec les autres. La lecture est une activité qu'il affectionne avant le coucher. Nous allons prochainement l'inscrire à la bibliothèque municipale de SAINT-PETITOT. Anthony a peu participé aux activités proposés lors des mercredis. Il a ressenti le besoin de rester sur le groupe, s'isolant des autres. Nous l'avons laissé pour ainsi dire s'installer à son rythme. Aujourd'hui, il s'autorise à faire des demandes plus individuelles que collectives qui font apparaître du désir pour lui. Il s'est inscrit lors des vacances de février dans un club ado de la ville de SAINT-PETITOT. 3. L'environnement familial Anthony rentre chez lui tous les week-ends et une partie des vacances. Ces organisations semblent lui convenir. Il a même exprimé, par curiosité, le désir de passer un week-end sur le groupe avant les vacances de février. Nous n'évaluons pas, actuellement, le sens de cette demande : sommes nous réellement dans de la curiosité nous indiquant son bien-être sur le groupe ou une demande de protection plus importante ? Le placement semble apaiser les relations. Les départs en famille et les retours sur le groupe sont généralement chaleureux. Nous rencontrons plus régulièrement Me VITI qui prend volontiers des nouvelles de la semaine. Par ailleurs, les appels téléphoniques sont réguliers les mercredis. Nous avons le sentiment que le placement est bien vécu de part et d'autre. Toutefois, Anthony exprime peu de choses de son quotidien chez lui tant sur ce qu'il y fait, ce qu'il y vit. Il parle surtout de ces moments privilégiés avec son père lors de dépannages. Le discours actuel est que tout va bien au domicile ! Il apparait que le déplacement du symptôme soulage la vie relationnelle entre Me VITI et Anthony. Néanmoins, Anthony nous évoque aucuns éléments de son vécu antérieur qui pourraient servir de base d'élaboration à ses relations complexes avec sa famille, de sa place d'unique garçon dans une fratrie exclusivement féminine, de ses colères qu'il contient. Nous pensons que ces sujets pourront être abordés dans la durée du placement. L'idée de continuer le placement ne semble pas effrayer Anthony. Il a pu exprimer, à l'occasion d'une discussion son envie de rester sur le groupe. 4. La scolarité Anthony a intégré un nouveau collège. Il est scolarisé au Collège Portal à SAINT-PETITOT. Il redouble sa sixième. Ce redoublement semblait nécessaire, motivé par des résultats trop justes (une moyenne générale de 9,8 sur 20) et par un manque de travail régulier. Le premier trimestre de cette année montre un progrès. Cependant l'ensemble reste juste pour un redoublement, notamment avec une baisse des notes au deuxième trimestre. Pendant le 1er trimestre, les professeurs ont remarqué le comportement aléatoire d'Anthony en classe ; entre concentration et bavardage, attention et chahut. Ces attitudes l'empêchent de profiter d'un bon apprentissage scolaire. Concernant les devoirs du soir, Anthony manque de régularité. En fonction des moments, il peut faire son travail correctement et solliciter l'adulte pour une aide ; comme abandonner trop rapidement parfois même sans essayer, lorsqu'il se heurte à des difficultés. Il ne fait alors pas appel à l'adulte et cache le travail non fait. Pendant le second trimestre son implication personnelle pour les devoirs s'est dégradée, se décourageant devant le plus petit obstacle. Anthony procède de la même façon avec son carnet de correspondance. Conséquence de son comportement en classe, de nombreuses remarques et observations des professeurs y sont inscrites. Anthony dissimule et s'arrange pour que l'adulte, parents et éducateurs, ne puisse les voir. Une première rencontre avec le professeur principal d'Anthony a eu lieue en novembre 2009. Ce rendez vous était une demande de son enseignant face à la multiplication des remarques des professeurs quant au comportement et à la baisse des notes d'Anthony. Ce premier rendez vous a permis de remotiver Anthony sur le travail scolaire. Nous lui avons signifié que les éducateurs se montreraient plus vigilants à vérifier les devoirs et le carnet de correspondance. Anthony a alors fait des efforts mais de courte durée. Début février 2010, les notes d'Anthony étaient alors en baisse, et les devoirs du soir non faits à cause de son découragement. De plus Anthony exprime au collège des premiers signes de violence dans la cour de récréation, particulièrement envers les filles. Anthony les explique comme des jeux entre camarades qui tournent mal. Son professeur principal a proposé qu'Anthony change de régime, c'est-à-dire qu'il restera en permanence jusqu'à 16h30 pour faire ses devoirs. Par ailleurs, Anthony a pu exprimer que les adultes n'accordaient peu d'importance à son travail. Pourtant, un éducateur se rend disponible chaque soir pour les leçons. De plus, ses parents demandent régulièrement des nouvelles de sa scolarité. Nous devons organiser prochainement une rencontre avec les enseignants et ses parents. 5. La santé Un bilan de santé a été organisé chez un pédiatre. Anthony est un jeune en bonne santé. Nous avons constaté qu'Anthony a pris quelques kilos depuis son arrivée sur le groupe. La transformation physique du au début de l'adolescence et le peu d'activité physique peuvent expliquer la prise de poids. Nous ne constatons pas une alimentation excessive ni pendant les repas ou par de bonbons ou des gâteaux par exemple. Le sommeil a évolué ces derniers temps. Il se plaint souvent d'être fatigué après l'école et qu'il souhaite se coucher tôt. Mais la vie de groupe l'aspire assez facilement et son besoin repos est reporté. De même, le réveil est plus long, moins spontané qu'au début de placement. Rapport d'échéance d'Anthony VITI. 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel. La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toute proposition venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « méfiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. De plus, ce sentiment de « méfiance » induit, également un besoin de tout maîtriser . Ainsi, la proposition de l'inscription au club venait à la base d'une de ces demandes. Nous percevons à travers ces demandes, l'ambiguïté dans lequel il nous place. A la fois, ce sont les discussions avec lui qui nous amènent à lui faire des propositions.. Il semble qu'Anthony ait besoin de contrôler est encore très forte et l'empêche, pour ainsi dire d'être dans une relation authentique avec l'adulte. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos insultants et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord, ses sentiments plutôt qu'à les intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il continue son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. De plus, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider à dépasser sa difficulté. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement. Par ailleurs, Anthony a bien investi ses espaces. Il ramène des jouets, des livres qu'il aime partager avec les autres. La lecture est une activité qu'il affectionne avant le coucher. Nous allons prochainement l'inscrire à la bibliothèque municipale de SAINT-PETITOT. Anthony a peu participé aux activités proposés lors des mercredis. Il a ressenti le besoin de rester sur le groupe, s'isolant des autres. Nous l'avons laissé pour ainsi dire s'installer à son rythme. Aujourd'hui, il s'autorise à faire des demandes plus individuelles que collectives qui font apparaître du désir pour lui. Il s'est inscrit lors des vacances de février dans un club ado de la ville de SAINT-PETITOT. 3. L'environnement familial Anthony rentre chez lui tous les week-ends et une partie des vacances. Ces organisations semblent lui convenir. Il a même exprimé, par curiosité, le désir de passer un week-end sur le groupe avant les vacances de février. Nous n'évaluons pas, actuellement, le sens de cette demande : sommes nous réellement dans de la curiosité nous indiquant son bien-être sur le groupe ou une demande de protection plus importante ? Le placement semble apaiser les relations. Les départs en famille et les retours sur le groupe sont généralement chaleureux. Nous rencontrons plus régulièrement Me VITI qui prend volontiers des nouvelles de la semaine. Par ailleurs, les appels téléphoniques sont réguliers les mercredis. Nous avons le sentiment que le placement est bien vécu de part et d'autre. Toutefois, Anthony exprime peu de choses de son quotidien chez lui tant sur ce qu'il y fait, ce qu'il y vit. Il parle surtout de ces moments privilégiés avec son père lors de dépannages. Le discours actuel est que tout va bien au domicile ! Il apparait que le déplacement du symptôme soulage la vie relationnelle entre Me VITI et Anthony. Néanmoins, Anthony nous évoque aucuns éléments de son vécu antérieur qui pourraient servir de base d'élaboration à ses relations complexes avec sa famille, de sa place d'unique garçon dans une fratrie exclusivement féminine, de ses colères qu'il contient. Nous pensons que ces sujets pourront être abordés dans la durée du placement. L'idée de continuer le placement ne semble pas effrayer Anthony. Il a pu exprimer, à l'occasion d'une discussion son envie de rester sur le groupe. 4. La scolarité Anthony a intégré un nouveau collège. Il est scolarisé au Collège Portal à SAINT-PETITOT. Il redouble sa sixième. Ce redoublement semblait nécessaire, motivé par des résultats trop justes (une moyenne générale de 9,8 sur 20) et par un manque de travail régulier. Le premier trimestre de cette année montre un progrès. Cependant l'ensemble reste juste pour un redoublement, notamment avec une baisse des notes au deuxième trimestre. Pendant le 1er trimestre, les professeurs ont remarqué le comportement aléatoire d'Anthony en classe ; entre concentration et bavardage, attention et chahut. Ces attitudes l'empêchent de profiter d'un bon apprentissage scolaire. Concernant les devoirs du soir, Anthony manque de régularité. En fonction des moments, il peut faire son travail correctement et solliciter l'adulte pour une aide ; comme abandonner trop rapidement parfois même sans essayer, lorsqu'il se heurte à des difficultés. Il ne fait alors pas appel à l'adulte et cache le travail non fait. Pendant le second trimestre son implication personnelle pour les devoirs s'est dégradée, se décourageant devant le plus petit obstacle. Anthony procède de la même façon avec son carnet de correspondance. Conséquence de son comportement en classe, de nombreuses remarques et observations des professeurs y sont inscrites. Anthony dissimule et s'arrange pour que l'adulte, parents et éducateurs, ne puisse les voir. Une première rencontre avec le professeur principal d'Anthony a eu lieue en novembre 2009. Ce rendez vous était une demande de son enseignant face à la multiplication des remarques des professeurs quant au comportement et à la baisse des notes d'Anthony. Ce premier rendez vous a permis de remotiver Anthony sur le travail scolaire. Nous lui avons signifié que les éducateurs se montreraient plus vigilants à vérifier les devoirs et le carnet de correspondance. Anthony a alors fait des efforts mais de courte durée. Début février 2010, les notes d'Anthony étaient alors en baisse, et les devoirs du soir non faits à cause de son découragement. De plus Anthony exprime au collège des premiers signes de violence dans la cour de récréation, particulièrement envers les filles. Anthony les explique comme des jeux entre camarades qui tournent mal. Son professeur principal a proposé qu'Anthony change de régime, c'est-à-dire qu'il restera en permanence jusqu'à 16h30 pour faire ses devoirs. Par ailleurs, Anthony a pu exprimer que les adultes n'accordaient peu d'importance à son travail. Pourtant, un éducateur se rend disponible chaque soir pour les leçons. De plus, ses parents demandent régulièrement des nouvelles de sa scolarité. Nous devons organiser prochainement une rencontre avec les enseignants et ses parents. 5. La santé Un bilan de santé a été organisé chez un pédiatre. Anthony est un jeune en bonne santé. Nous avons constaté qu'Anthony a pris quelques kilos depuis son arrivée sur le groupe. La transformation physique du au début de l'adolescence et le peu d'activité physique peuvent expliquer la prise de poids. Nous ne constatons pas une alimentation excessive ni pendant les repas ou par de bonbons ou des gâteaux par exemple. Le sommeil a évolué ces derniers temps. Il se plaint souvent d'être fatigué après l'école et qu'il souhaite se coucher tôt. Mais la vie de groupe l'aspire assez facilement et son besoin repos est reporté. De même, le réveil est plus long, moins spontané qu'au début de placement. Rapport d'échéance d'Anthony VITI. 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons dans un premier temps été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel. La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toutes propositions venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « défiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Ce sentiment de « défiance » est une relative défense induisant son besoin de maîtriser les événements mais aussi d'une certaine manière l'autre . Ainsi, la proposition de l'inscription au club venait à la base d'une de ces demandes. Sa réaction nous a placées dans une position ambigüe. Anthony tente d'entrainer les adultes sur ce terrain tant dans son quotidien sur le groupe qu'à l'école. . Il semble qu'Anthony ait besoin de contrôler est encore très forte et l'empêche, pour ainsi dire d'être dans une relation authentique avec l'adulte. Nous observons également qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les adultes. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos insultants et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons lorsque le reprenons à exprimer son désaccord, ses sentiments plutôt qu'à les intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il continue son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. De plus, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider à dépasser sa difficulté. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement. Par ailleurs, Anthony a bien investi ses espaces. Il ramène des jouets, des livres qu'il aime partager avec les autres. La lecture est une activité qu'il affectionne avant le coucher. Nous allons prochainement l'inscrire à la bibliothèque municipale de SAINT-PETITOT. Anthony a peu participé aux activités proposés lors des mercredis. Il a ressenti le besoin de rester sur le groupe, s'isolant des autres. Nous l'avons laissé pour ainsi dire s'installer à son rythme. Aujourd'hui, il s'autorise à faire des demandes plus individuelles que collectives qui font apparaître du désir pour lui. Il s'est inscrit lors des vacances de février dans un club ado de la ville de SAINT-PETITOT. 3. L'environnement familial Anthony rentre chez lui tous les week-ends et une partie des vacances. Ces organisations semblent lui convenir. Il a même exprimé, par curiosité, le désir de passer un week-end sur le groupe avant les vacances de février. Nous n'évaluons pas, actuellement, le sens de cette demande : sommes nous réellement dans de la curiosité nous indiquant son bien-être sur le groupe ou une demande de protection plus importante ? Le placement semble apaiser les relations. Les départs en famille et les retours sur le groupe sont généralement chaleureux. Nous rencontrons plus régulièrement Me VITI qui prend volontiers des nouvelles de la semaine. Par ailleurs, les appels téléphoniques sont réguliers les mercredis. Nous avons le sentiment que le placement est bien vécu de part et d'autre. Toutefois, Anthony exprime peu de choses de son quotidien chez lui tant sur ce qu'il y fait, ce qu'il y vit. Il parle surtout de ces moments privilégiés avec son père lors de dépannages. Le discours actuel est que tout va bien au domicile ! Il apparait que le déplacement du symptôme soulage la vie relationnelle entre Me VITI et Anthony. Néanmoins, Anthony nous évoque aucuns éléments de son vécu antérieur qui pourraient servir de base d'élaboration à ses relations complexes avec sa famille, de sa place d'unique garçon dans une fratrie exclusivement féminine, de ses colères qu'il contient. Nous pensons que ces sujets pourront être abordés dans la durée du placement. L'idée de continuer le placement ne semble pas effrayer Anthony. Il a pu exprimer, à l'occasion d'une discussion son envie de rester sur le groupe. 4. La scolarité Anthony a intégré un nouveau collège. Il est scolarisé au Collège Portal à SAINT-PETITOT. Il redouble sa sixième. Ce redoublement semblait nécessaire, motivé par des résultats trop justes (une moyenne générale de 9,8 sur 20) et par un manque de travail régulier. Le premier trimestre de cette année montre un progrès. Cependant l'ensemble reste juste pour un redoublement, notamment avec une baisse des notes au deuxième trimestre. Pendant le 1er trimestre, les professeurs ont remarqué le comportement aléatoire d'Anthony en classe ; entre concentration et bavardage, attention et chahut. Ces attitudes l'empêchent de profiter d'un bon apprentissage scolaire. Concernant les devoirs du soir, Anthony manque de régularité. En fonction des moments, il peut faire son travail correctement et solliciter l'adulte pour une aide ; comme abandonner trop rapidement parfois même sans essayer, lorsqu'il se heurte à des difficultés. Il ne fait alors pas appel à l'adulte et cache le travail non fait. Pendant le second trimestre son implication personnelle pour les devoirs s'est dégradée, se décourageant devant le plus petit obstacle. Anthony procède de la même façon avec son carnet de correspondance. Conséquence de son comportement en classe, de nombreuses remarques et observations des professeurs y sont inscrites. Anthony dissimule et s'arrange pour que l'adulte, parents et éducateurs, ne puisse les voir. Une première rencontre avec le professeur principal d'Anthony a eu lieue en novembre 2009. Ce rendez vous était une demande de son enseignant face à la multiplication des remarques des professeurs quant au comportement et à la baisse des notes d'Anthony. Ce premier rendez vous a permis de remotiver Anthony sur le travail scolaire. Nous lui avons signifié que les éducateurs se montreraient plus vigilants à vérifier les devoirs et le carnet de correspondance. Anthony a alors fait des efforts mais de courte durée. Début février 2010, les notes d'Anthony étaient alors en baisse, et les devoirs du soir non faits à cause de son découragement. De plus Anthony exprime au collège des premiers signes de violence dans la cour de récréation, particulièrement envers les filles. Anthony les explique comme des jeux entre camarades qui tournent mal. Son professeur principal a proposé qu'Anthony change de régime, c'est-à-dire qu'il restera en permanence jusqu'à 16h30 pour faire ses devoirs. Par ailleurs, Anthony a pu exprimer que les adultes n'accordaient peu d'importance à son travail. Pourtant, un éducateur se rend disponible chaque soir pour les leçons. De plus, ses parents demandent régulièrement des nouvelles de sa scolarité. Nous devons organiser prochainement une rencontre avec les enseignants et ses parents. 5. La santé Un bilan de santé a été organisé chez un pédiatre. Anthony est un jeune en bonne santé. Nous avons constaté qu'Anthony a pris quelques kilos depuis son arrivée sur le groupe. La transformation physique du au début de l'adolescence et le peu d'activité physique peuvent expliquer la prise de poids. Nous ne constatons pas une alimentation excessive ni pendant les repas ou par de bonbons ou des gâteaux par exemple. Le sommeil a évolué ces derniers temps. Il se plaint souvent d'être fatigué après l'école et qu'il souhaite se coucher tôt. Mais la vie de groupe l'aspire assez facilement et son besoin repos est reporté. De même, le réveil est plus long, moins spontané qu'au début de placement. Rapport d'échéance d'Anthony VITI. 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons, dans un premier temps, été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel. La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toutes propositions venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « défiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Ce sentiment de « défiance » est une relative défense induisant son besoin de maîtriser les événements mais aussi d'une certaine manière l'autre . Ainsi, la proposition de l'inscription au club venait à la base d'une de ces demandes. Sa réaction nous a placées dans une position ambigüe. Anthony tente souvent d'entrainer les adultes sur ce terrain tant dans son quotidien sur le groupe qu'à l'école. C'est d'une certaine manière une façon de tenir l'autre à distance, ce qui l'empêche, actuellement, d'être dans une relation authentique avec l'adulte. Nous observons, également, qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les éducateurs. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos insultants et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons régulièrement, lorsque le reprenons, à exprimer son désaccord, ses sentiments plutôt qu'à les intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il continue son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. De plus, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider à dépasser sa difficulté. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement. Par ailleurs, Anthony a bien investi ses espaces. Il ramène des jouets, des livres qu'il aime partager avec les autres. La lecture est une activité qu'il affectionne avant le coucher. Nous allons prochainement l'inscrire à la bibliothèque municipale de SAINT-PETITOT. Jusqu'aux vacances de février, Anthony participait peu aux activités proposés lors des mercredis. Il a ressenti le besoin de rester sur le groupe, s'isolant des autres. Nous l'avons laissé pour ainsi dire s'installer à son rythme. Aujourd'hui, il s'autorise à faire des demandes plus individuelles que collectives qui font apparaître du désir pour lui. Il s'est inscrit lors des vacances de février dans un club ado de la ville de SAINT-PETITOT. 3. L'environnement familial Anthony rentre chez lui tous les week-ends et une partie des vacances. Ces organisations semblent lui convenir. Il a même exprimé, par curiosité, le désir de passer un week-end sur le groupe avant les vacances de février. Nous n'évaluons pas, actuellement, le sens de cette demande : sommes nous réellement dans de la curiosité nous indiquant son bien-être sur le groupe ou une demande de protection plus importante ? Le placement semble apaiser les relations. Les départs en famille et les retours sur le groupe sont généralement chaleureux. Nous rencontrons plus régulièrement Me VITI qui prend volontiers des nouvelles de la semaine. Par ailleurs, les appels téléphoniques sont réguliers les mercredis. Nous avons le sentiment que le placement est bien vécu de part et d'autre. Toutefois, Anthony exprime peu de choses de son quotidien chez lui tant sur ce qu'il y fait, ce qu'il y vit. Il parle surtout de ces moments privilégiés avec son père lors de dépannages. Le discours actuel est que tout va bien au domicile ! Il apparait que le déplacement du symptôme soulage la vie relationnelle entre Me VITI et Anthony. Néanmoins, Anthony nous évoque aucuns éléments de son vécu antérieur qui pourraient servir de base d'élaboration à ses relations complexes avec sa famille, de sa place d'unique garçon dans une fratrie exclusivement féminine, de ses colères qu'il contient. Nous pensons que ces sujets pourront être abordés dans la durée du placement. L'idée de continuer le placement ne semble pas effrayer Anthony. Il a pu exprimer, à l'occasion d'une discussion son envie de rester sur le groupe. 4. La scolarité Anthony a intégré un nouvel établissement. Il est scolarisé au Collège Portal à SAINT-PETITOT. Il redouble sa sixième. Ce redoublement semblait nécessaire, motivé par des résultats trop justes (une moyenne générale de 9,8 sur 20) et par un manque de travail régulier. Le premier trimestre de cette année montre un progrès. Cependant l'ensemble reste juste notamment avec une baisse des notes au deuxième trimestre. Pendant le 1er trimestre, les professeurs ont remarqué le comportement aléatoire d'Anthony en classe ; entre concentration et bavardage, attention et chahut. Ces attitudes l'empêchent de profiter d'un bon apprentissage scolaire. Concernant les devoirs du soir, Anthony manque de régularité. En fonction des moments, il peut faire son travail correctement et solliciter l'adulte pour une aide ; comme abandonner trop rapidement parfois même sans essayer, lorsqu'il se heurte à des difficultés. Il ne fait alors pas appel à l'adulte et cache le travail non fait. Pendant le second trimestre son implication personnelle pour les devoirs s'est dégradée, se décourageant devant le plus petit obstacle. Anthony procède de la même façon avec son carnet de correspondance. Conséquence de son comportement en classe, de nombreuses remarques et observations des professeurs y sont inscrites. Anthony dissimule et s'arrange pour que l'adulte, parents et éducateurs, ne puisse les voir. Une première rencontre avec le professeur principal d'Anthony a eu lieue en novembre 2009. Ce rendez vous était une demande de son enseignant face à la multiplication des remarques des professeurs quant au comportement et à la baisse des notes d'Anthony. Ce premier rendez vous a permis de remotiver Anthony sur le travail scolaire. Nous lui avons signifié que les éducateurs se montreraient plus vigilants à vérifier les devoirs et le carnet de correspondance. Anthony a alors fait des efforts mais de courte durée. Début février 2010, les notes d'Anthony étaient alors en baisse, et les devoirs du soir non faits à cause de son découragement. De plus Anthony exprime au collège des premiers signes de violence dans la cour de récréation, particulièrement envers les filles. Anthony les explique comme des jeux entre camarades qui tournent mal. Son professeur principal a proposé qu'Anthony change de régime, c'est-à-dire qu'il restera en permanence jusqu'à 16h30 pour faire ses devoirs. Par ailleurs, Anthony a pu exprimer que les adultes n'accordaient peu d'importance à son travail. Pourtant, un éducateur se rend disponible chaque soir pour les leçons. De plus, ses parents demandent régulièrement des nouvelles de sa scolarité. Nous devons organiser prochainement une rencontre avec les enseignants et ses parents. 5. La santé Un bilan de santé a été organisé chez un pédiatre. Anthony est un jeune en bonne santé. Nous avons constaté qu'Anthony a pris quelques kilos depuis son arrivée sur le groupe. La transformation physique du au début de l'adolescence et le peu d'activité physique peuvent expliquer la prise de poids. Nous ne constatons pas une alimentation excessive ni pendant les repas ou par de bonbons ou des gâteaux par exemple. Le sommeil a évolué ces derniers temps. Il se plaint souvent d'être fatigué après l'école et qu'il souhaite se coucher tôt. Mais la vie de groupe l'aspire assez facilement et son besoin repos est reporté. De même, le réveil est plus long, moins spontané qu'au début de placement. Rapport d'échéance d'Anthony VITI. 1. Evolution sur le groupe Anthony est arrivé sur l'internat en juin 2009. Il a pu exprimer son désir de venir sur le groupe de la Clairefontaine essentiellement en raison de la mixité et des différentes tranches d'âge. En effet, il a pu nous dire qu'il était sur son précédent groupe le plus âgé et le seul garçon. Ainsi, Anthony a eu le souci de s'intégrer rapidement. Sa discrétion, son respect pour les autres, sa facilité d'expression et ses attitudes adaptées lui permettent aujourd'hui d'avoir trouvé une juste place sur le groupe de la Clairefontaine. L'évolution du placement nous permet de mieux connaître Anthony, autrement qu'à travers le symptôme de l'encoprésie. En effet, nous avons, dans un premier temps, été happé par cette problématique très massive. Aujourd'hui, nous estimons, bien que l'encoprésie soit encore présente, être moins « envahis » et pouvoir travailler avec le jeune autour de son développement personnel. La relation avec l'équipe éducative est plutôt bonne. Il repère bien chaque adulte avec lequel il cherche à passer du temps autant dans des échanges, que dans le jeu ou sorties. Toutefois, nous constatons que toutes propositions venant d'un adulte lui demande d'en vérifier le bien fondé. Nous ressentons un sentiment de « défiance » qui disparait assez rapidement mais qui laisse à penser qu'Anthony a besoin d'un temps d'assimilation et de compréhension sur les intentions des adultes. Par exemple, à la suite d'une discussion autour de l'inscription en club pendant les vacances, le jeune est rentré dans une colère avec des propos assez agressifs considérant que nous voulions l'éloigner du groupe. Ce sentiment de « défiance » est une relative défense induisant son besoin de maîtriser les événements mais aussi d'une certaine manière l'autre . Ainsi, la proposition de l'inscription au club venait à la base d'une de ces demandes. Sa réaction nous a placées dans une position ambigüe. Anthony tente souvent d'entrainer les adultes sur ce terrain tant dans son quotidien sur le groupe qu'à l'école. C'est d'une certaine manière une façon de tenir l'autre à distance, ce qui l'empêche, actuellement, d'être dans une relation authentique avec l'adulte. Nous observons, également, qu'Anthony est un jeune qui se contient énormément autant dans ses relations avec ses pairs qu'avec les éducateurs. Il évite autant que possible les conflits ou il y a risque de débordements. Néanmoins, il apparait ponctuellement des explosions de colères se traduisant par des propos insultants et quelques fois par des gestes agressifs à l'égard des plus jeunes. Anthony a besoin dans ces moments de s'isoler dans sa chambre ou devant la « PlayStation ». Il redevient accessible assez rapidement et peut en discuter librement. De la même façon, il n'y a pas eu de conflit « fort » avec les adultes car Anthony ne se l'autorise pas. En cas de désaccord ou de transgression d'une règle banale, il est totalement inhibé, il défend peu ses points de vue ou ses positions. Ainsi, nous l'invitons régulièrement, lorsque le reprenons, à exprimer son désaccord, ses sentiments plutôt qu'à les intérioriser. 2. Prise en charge du quotidien L'accueil d'Anthony demande une grande mobilisation des maitresses de maisons et des éducateurs. En effet, l'encoprésie s'est accentué dans un premier temps, avec des rémissions qui se sont avérées être de la dissimulation. Le symptôme semble bien ancré et peut correspondre à un barrage contre « toute intrusion ». L'accompagnement a nécessité d'aménager le temps du repas sur les temps scolaires. Anthony rentre manger sur le groupe deux midis par semaine. C'est un temps privilégié avec l'adulte mais aussi un temps où il peut effectuer le prélavage de ses sous-vêtements sans la présence des autres jeunes. L'encoprésie n'est pas banalisé par Anthony, il a conscience de cette difficulté et cherche à trouver des solutions qui vont lui permettent de surmonter son symptôme. Ainsi, il continue son accompagnement au CRPC de SAINT-PETITOT. De plus, il a fait la demande d'être dans une chambre double, arguant que cela allait l'aider à dépasser sa difficulté. Nous sommes assez confiants dans l'évolution de ce trouble. L'équipe est très sereine dans l'accompagnement. Par ailleurs, Anthony a bien investi ses espaces. Il ramène des jouets, des livres qu'il aime partager avec les autres. La lecture est une activité qu'il affectionne avant le coucher. Nous allons prochainement l'inscrire à la bibliothèque municipale de SAINT-PETITOT. Jusqu'aux vacances de février, Anthony participait peu aux activités proposés lors des mercredis. Il a ressenti le besoin de rester sur le groupe, s'isolant des autres. Nous l'avons laissé pour ainsi dire s'installer à son rythme. Aujourd'hui, il s'autorise à faire des demandes plus individuelles que collectives qui font apparaître du désir pour lui. Il s'est inscrit lors des vacances de février dans un club ado de la ville de SAINT-PETITOT. 3. L'environnement familial Anthony rentre chez lui tous les week-ends et une partie des vacances. Ces organisations semblent lui convenir. Il a même exprimé, par curiosité, le désir de passer un week-end sur le groupe avant les vacances de février. Nous n'évaluons pas, actuellement, le sens de cette demande : sommes nous réellement dans de la curiosité nous indiquant son bien-être sur le groupe ou une demande de protection plus importante ? Le placement semble apaiser les relations. Les départs en famille et les retours sur le groupe sont généralement chaleureux. Nous rencontrons plus régulièrement Me VITI qui prend volontiers des nouvelles de la semaine. Par ailleurs, les appels téléphoniques sont réguliers les mercredis. Nous avons le sentiment que le placement est bien vécu de part et d'autre. Toutefois, Anthony exprime peu de choses de son quotidien chez lui tant sur ce qu'il y fait, ce qu'il y vit. Il parle surtout de ces moments privilégiés avec son père lors de dépannages. Le discours actuel est que tout va bien au domicile ! Il apparait que le déplacement du symptôme soulage la vie relationnelle entre Me VITI et Anthony. Néanmoins, Anthony nous évoque aucuns éléments de son vécu antérieur qui pourraient servir de base d'élaboration à ses relations complexes avec sa famille, de sa place d'unique garçon dans une fratrie exclusivement féminine, de ses colères qu'il contient. Nous pensons que ces sujets pourront être abordés dans la durée du placement. L'idée de continuer le placement ne semble pas effrayer Anthony. Il a pu exprimer, à l'occasion d'une discussion son envie de rester sur le groupe. 4. La scolarité Anthony a intégré un nouvel établissement. Il est scolarisé au Collège Portal à SAINT-PETITOT. Il redouble sa sixième. Ce redoublement semblait nécessaire, motivé par des résultats trop justes (une moyenne générale de 9,8 sur 20) et par un manque de travail régulier. Le premier trimestre de cette année montre un progrès. Cependant l'ensemble reste juste notamment avec une baisse des notes au deuxième trimestre. Pendant le 1er trimestre, les professeurs ont remarqué le comportement aléatoire d'Anthony en classe ; entre concentration et bavardage, attention et chahut. Ces attitudes l'empêchent de profiter d'un bon apprentissage scolaire. Concernant les devoirs du soir, Anthony manque de régularité. En fonction des moments, il peut faire son travail correctement et solliciter l'adulte pour une aide ; comme abandonner trop rapidement parfois même sans essayer, lorsqu'il se heurte à des difficultés. Il ne fait alors pas appel à l'adulte et cache le travail non fait. Pendant le second trimestre son implication personnelle pour les devoirs s'est dégradée, se décourageant devant le plus petit obstacle. Anthony procède de la même façon avec son carnet de correspondance. Conséquence de son comportement en classe, de nombreuses remarques et observations des professeurs y sont inscrites. Anthony dissimule et s'arrange pour que l'adulte, parents et éducateurs, ne puisse les voir. Une première rencontre avec le professeur principal d'Anthony a eu lieue en novembre 2009. Ce rendez vous était une demande de son enseignant face à la multiplication des remarques quant au comportement et à la baisse des notes d'Anthony. Ce premier rendez vous a permis de remotiver Anthony sur le travail scolaire. Nous lui avons signifié que les éducateurs se montreraient plus vigilants à vérifier les devoirs et le carnet de correspondance. Anthony a alors fait des efforts mais de courte durée. Début février 2010, les notes d'Anthony étaient alors en baisse, et les devoirs du soir non faits à cause de son découragement. De plus Anthony exprime au collège des premiers signes de violence dans la cour de récréation, particulièrement envers les filles. Anthony les explique comme des jeux entre camarades qui tournent mal. Son professeur principal a proposé qu'Anthony change de régime, c'est-à-dire qu'il restera en permanence jusqu'à 16h30 pour faire ses devoirs. Quant à Anthony, il estime que les adultes accordent peu d'intérêt à son travail. Pourtant, l'équipe se mobilise chaque soir pour les leçons. De plus, ses parents ont montré à plusieurs reprises leurs intérêts en demandant des nouvelles et en encourageant à travailler plus régulièrement. Nous devons organiser prochainement une rencontre avec les enseignants et ses parents. 5. La santé Un bilan de santé a été organisé chez un pédiatre. Anthony est un jeune en bonne santé. Nous avons constaté qu'Anthony a pris quelques kilos depuis son arrivée sur le groupe. La transformation physique du au début de l'adolescence et le peu d'activité physique peuvent expliquer la prise de poids. Nous ne constatons pas une alimentation excessive ni pendant les repas ou par de bonbons ou des gâteaux par exemple. Le sommeil a évolué ces derniers temps. Il se plaint souvent d'être fatigué après l'école et qu'il souhaite se coucher tôt. Mais la vie de groupe l'aspire assez facilement et son besoin repos est reporté. De même, le réveil est plus long, moins spontané qu'au début de placement.