Alignement du dossier "Fabrice-Lemesle-v2"

État n	État n+1
Mots identiques dans l'état n+1	Mots identiques par rapport à l'état n
	Mots insérés par rapport à l'état n
Mots modifiés dans l'état n+1	Mots modifiés par rapport à l'état n
Mots déplacés dans l'état n+1	Mots déplacés par rapport à l'état n
Mots supprimés dans l'état n+1
Segment intégralement déplacé dans l'état n+1	Segment intégralement déplacé par rapport à l'état n

État n

État n+1

Mots identiques dans l'état n+1

Mots identiques par rapport à l'état n

Mots insérés par rapport à l'état n

Mots modifiés dans l'état n+1

Mots modifiés par rapport à l'état n

Mots déplacés dans l'état n+1

Mots déplacés par rapport à l'état n

Mots supprimés dans l'état n+1

Segment intégralement déplacé dans l'état n+1

Segment intégralement déplacé par rapport à l'état n

	État 1	État 2	État 3	État 4	Opérations
1	Bilan	Bilan	Bilan	RAPPORT	1 substitution
2				(	1 insertion
3	d'échéance	d'échéance	d'échéance	d'échéance
4				(annuel	1 insertion
5				(ponctuel	1 insertion
6	pour Fabrice	pour Fabrice	pour Fabrice	Concernant Fabrice	1 substitution
7	LEMESLE	LEMESLE	LEMESLE	LEMESLE
8				,	1 insertion
9	né	né	né	né
10	le 00/00/00 -	le 00/00/00 -	le 00/00/00 -	le 00/00/0000, 11 ans.	1 substitution
11	admis	admis	admis	Admis
12				au ABCD le 18 Décembre 2009.	1 insertion
13				- Jugement en Assistance Educative du 11 mai 2009, de Madame BROCHET, Juge des enfants, confiant Fabrice à la Direction de l'Enfance et de la Famille « en vue d'un accueil	1 insertion
14	au ABCD	au ABCD	au ABCD	au ABCD
15				pour une durée de six mois à compter du 11 mai 2009, soit jusqu'au 11 novembre 2009.	1 insertion
16	le 18/12/09	le 18/12/09	le 18/12/09	- Jugement en Assistance Educative du 10 novembre 2009 prolongeant le Placement de Fabrice à la Direction de l'Enfance et de la Famille pour une durée de six mois, soit jusqu'au 11 mai 2010.	1 insertion 1 substitution
17				Rapport éducatif rédigé par Madame BRIANT Jacqueline, Educatrice spécialisée, Monsieur BACQUET Bernard, éducateur et Madame DUFIER, chef de service.	1 insertion
18	-	-	-	-
19				Rapport psychologique rédigé par Madame RODRIGUEZ, psychologue.	1 insertion
20	scolarisé en CM2 à l'Ecole Primaire Portal à SAINT PETITOT	scolarisé en CM2 à l'Ecole Primaire Portal à SAINT PETITOT	scolarisé en CM2 à l'Ecole Primaire Portal à SAINT PETITOT	Rapport adressé le 8 avril 2010 à Madame BONNOT, Responsable Territoriale à la Direction de l'Enfance et de la Famille.	2 insertions 3 déplacements 2 substitutions
21	Juge	Juge	Juge	Responsable Territoriale	1 substitution
22	:	:	:	:
23	Mme BROCHET	Mme BROCHET	Mme BROCHET	Madame BONNOT	1 substitution
24	DEF	DEF	DEF	Juge des Enfants	1 substitution
25	:	:	:	:
26	Mme BONNOT	Mme BONNOT	Mme BONNOT	Madame BROCHET	1 substitution
27	Mère :	Mère :	Mère :	Mère :
28	Mme	Mme	Mme	Madame	1 substitution
29	PETIT Virginie 6 rue Voltaire 00 ORLY	PETIT Virginie 6 rue Voltaire 00 ORLY	PETIT Virginie 6 rue Voltaire 00 ORLY	PETIT Virginie 6 rue Voltaire 00 ORLY
30	Père :	Père :	Père :	Père :
31	M.	M.	M.	Monsieur	1 substitution
32	LEMESLE	LEMESLE	LEMESLE	LEMESLE
33	nouvelle adresse	nouvelle adresse	nouvelle adresse	43 rue des Andes 00	1 substitution
34	CLOS	CLOS	CLOS	LE CLOS	1 insertion
35	SAINT CYR	SAINT CYR	SAINT CYR	SAINT CYR
36	Fabrice est l'enfant unique du couple Il a une ½ soeur chez son papa	Fabrice est l'enfant unique du couple Il a une ½ soeur chez son papa	Fabrice est l'enfant unique du couple Il a une ½ soeur chez son papa	Fratrie	1 substitution
37	:	:	:	:
38	Violaine qui doit avoir 3ou 4 ans	Violaine qui doit avoir 3ou 4 ans	Violaine qui doit avoir 3ou 4 ans	Violaine, demi-soeur de Fabrice.	1 substitution
39	AEMO 15/01/08 au 15/01/09, puis nouvelle mesure reconduite pour 1an jusqu'au 15/01/10 La mesure s'est avérée insuffisante,	AEMO 15/01/08 au 15/01/09, puis nouvelle mesure reconduite pour 1an jusqu'au 15/01/10 La mesure s'est avérée insuffisante,	AEMO 15/01/08 au 15/01/09, puis nouvelle mesure reconduite pour 1an jusqu'au 15/01/10 La mesure s'est avérée insuffisante,	Scolarité : CM2 à l'école Simplon à SAINT PETITOT.	1 substitution
40	d'où	d'où	d'où		1 suppression
41	un jugement le 11/05/09	un jugement le 11/05/09	un jugement le 11/05/09	I -	1 substitution
Historique
42	décidant d'un placement ------------------- Problématique à l'admission :	décidant d'un placement ------------------- Problématique à l'admission :	décidant d'un placement ------------------- Problématique à l'admission :	Problématique a l'admission	1 substitution 2 suppressions
43	Fabrice est issu d'un couple	Fabrice est issu d'un couple	Fabrice est issu d'un couple	Fabrice est issu d'un couple
44	séparé,	séparé,	séparé,	séparé	1 suppression
45	et se trouve au coeur des relations conflictuelles. Il a du mal à trouver sa place et ne sait pas quelle attitude	et se trouve au coeur des relations conflictuelles. Il a du mal à trouver sa place et ne sait pas quelle attitude	et se trouve au coeur des relations conflictuelles. Il a du mal à trouver sa place et ne sait pas quelle attitude	et se trouve au coeur des relations conflictuelles. Il a du mal à trouver sa place et ne sait pas quelle attitude
46	adoptée	adoptée	adoptée	adopter	1 substitution
47	avec chacun d'eux.	avec chacun d'eux.	avec chacun d'eux.	avec chacun d'eux.
48	A l'école, il rencontre des problèmes de concentration et ne sait pas travailler en autonomie. Il montre beaucoup d'agitation dans la relation avec les autres enfants, voire de la violence. Face à ces situations, la maman s'effondre	A l'école, il rencontre des problèmes de concentration et ne sait pas travailler en autonomie. Il montre beaucoup d'agitation dans la relation avec les autres enfants, voire de la violence. Face à ces situations, la maman s'effondre	A l'école, il rencontre des problèmes de concentration et ne sait pas travailler en autonomie. Il montre beaucoup d'agitation dans la relation avec les autres enfants, voire de la violence. Face à ces situations, la maman s'effondre	A l'école, il rencontre des problèmes de concentration et ne sait pas travailler en autonomie. Il montre beaucoup d'agitation dans la relation avec les autres enfants, voire de la violence. Face à ces situations, la maman s'effondre
49	en larmes, quant au papa	en larmes, quant au papa	en larmes, quant au papa	en larmes. Quant au papa,	1 insertion 1 déplacement
50	il peut faire preuve d'agacement,	il peut faire preuve d'agacement,	il peut faire preuve d'agacement,	il peut faire preuve d'agacement,
51	voire s'emporte et peut	voire s'emporte et peut	voire s'emporte et peut	voire s'emporter et	1 substitution 1 suppression
52	être violent.	être violent.	être violent.	être violent.
53	La situation se dégradant, la mesure d'AEMO	La situation se dégradant, la mesure d'AEMO	La situation se dégradant, la mesure d'AEMO	La situation se dégradant, la mesure d'AEMO
54	était insuffisante, ce qui a	était insuffisante, ce qui a	était insuffisante, ce qui a	était insuffisante, ce qui a
55	nécessité d'envisager un placement pour prendre en compte la situation de danger d'évolution de Fabrice	nécessité d'envisager un placement pour prendre en compte la situation de danger d'évolution de Fabrice	nécessité d'envisager un placement pour prendre en compte la situation de danger d'évolution de Fabrice	nécessité d'envisager un placement pour prendre en compte la situation de danger d'évolution de Fabrice
56	, tout en lui permettant de s'installer	, tout en lui permettant de s'installer	, tout en lui permettant de s'installer	tout en lui permettant de s'installer	1 suppression
57	dans un environnement sécurisant, afin de temporiser ses angoisses.	dans un environnement sécurisant, afin de temporiser ses angoisses.	dans un environnement sécurisant, afin de temporiser ses angoisses.	dans un environnement sécurisant, afin de temporiser ses angoisses.
Evolution
58				II-	1 insertion
59	Evolution sur le groupe	Evolution sur le groupe	Evolution sur le groupe	Evolution sur le groupe
60				Lors de la visite sur le groupe, Fabrice se montre très attentif mais semble inquiet, certainement insécurisé par l'espace important qu'offre la Clairefontaine.	1 insertion
61				Dès son arrivée en décembre 2009, Fabrice circule sans arrêt, il court partout à l'intérieur du groupe et passe beaucoup de temps dans le jardin. Il semble un peu perdu, comme en errance. Il va vite investir sa chambre et se rassure en accrochant des photos de sa famille sur les murs, range ses affaires dans l'armoire et affirme rapidement être dans « sa chambre ». Il avait partagé celle-ci avec un autre jeune lors de sa semaine de contact. La cohabitation ne s'était pas révélée apaisante pour Fabrice. En effet, il se relevait constamment de son lit pour allumer la lumière et faire du bruit.	1 insertion
62				Fabrice ne sait pas comment entrer en relation avec l'autre. Il n'a pas les codes sociaux appropriés. Il se met à faire n'importe quoi pour attirer l'attention. C'est sa manière à lui de se faire des copains, de jouer, dit-il. Son comportement impulsif et agressif fait fuir les autres jeunes. Il suscite le rejet, dans un premier temps tout au moins. Fabrice a du mal à entendre les règles du groupe et à les respecter. A titre d'exemple, nous le retrouvons dans le couloir des filles, il sort en pyjama le soir en passant par une fenêtre. De plus, il accepte difficilement les frustrations. Lorsque nous refusons une de ses demandes, il crie et se met en colère, il casse alors presque tout sur son passage. Dans ces moments-là, Fabrice n'entend plus, se montre particulièrement grossier et n'arrive que peu à se calmer. Il a de réelles difficultés à se conformer au fonctionnement d'un collectif. Fabrice entre dans les chambres des autres jeunes sans autorisation, emprunte des objets. Il se révèle très intrusif.	1 insertion
63				Nous observons que deux moments dans la journée sont notamment propices à créer de l'agitation chez Fabrice, les temps du repas et du coucher. Pendant les repas, Fabrice ne tient pas en place. Il se lève sans arrêt, insulte les autres, leur lance de la nourriture, mange avec les doigts. Il nous montre un comportement tout à fait inadapté. Il n'arrive pas à écouter l'adulte et fait souvent le contraire de ce que nous lui demandons. Il est alors incapable de tenir la moindre sanction. Nous sommes obligés de décaler son repas et bien souvent de l'isoler dans sa chambre. Au niveau du coucher, Fabrice nous explique son petit rituel. Il nous dit vouloir dormir contre le mur avec la porte ouverte et installe méthodiquement toutes ses peluches. Le moment du coucher se révèle long et compliqué pour Fabrice qui utilise tous les prétextes pour ne pas rejoindre son lit ou se relever constamment. Il empêche les autres de s'endormir en claquant les portes, met sa radio à fond, tape contre les murs, hurle aux autres « on fait le bordel ». Il allume la lumière, fait semblant d'agresser l'éducateur, jette des objets. Bien souvent, ce moment se transforme « en cache-cache » ou « attrapes-moi si tu le peux ».	1 insertion
64				Le comportement de Fabrice convoque l'agressivité chez les autres jeunes et son agitation se diffuse sur le groupe qui est mis à mal. Les autres jeunes sont sous tension. Certains ne supportent pas les attitudes de Fabrice et n'arrivent que difficilement à se mettre à distance là où d'autres réagissent en miroir ou savent comment s'y prendre pour susciter chez lui de l'énervement. Il devient nécessaire que nous ne le quittions plus des yeux. Nous devons intervenir pour apaiser les conflits, protéger Fabrice des autres et de lui-même.	1 insertion
65				Fabrice doit découvrir le fonctionnement d'un collectif et s'adapter à des nouvelles règles de vie. De plus, il lui faut trouver sa place au sein du groupe et établir une relation de confiance avec les éducateurs avec, en parallèle, la découverte d'une nouvelle école. Ces nombreux changements sont facteurs d'angoisse pour Fabrice qui souffre particulièrement de la séparation avec sa mère. Il exprime son mal-être, notamment à travers la violence qui ressort dans son comportement en général et aussi dans les jeux. Lorsqu'il joue dehors, il s'amuse à faire tomber les jeunes qui font tranquillement du roller. Il jette des branches d'arbres, déterre les plantes, tout ce qu'il trouve devient alors une arme.	1 insertion
66				Les moments où Fabrice semble se sentir bien et où il peut être en relation avec ses pairs pour jouer sont de courte durée. Nous nous interrogeons sur sa place au sein d'un groupe constitué de douze jeunes. Ne se sentirait-il pas mieux sur un groupe plus restreint ?	1 insertion
67				Fabrice ne va pas bien et il peut le dire. Ses passages à l'acte s'intensifient et nous obligent à le contenir physiquement, sinon, il n'arrive pas à se poser et à se rassembler. Il lance les chaises, menace les autres. A titre d'exemple, il jette une fourchette en direction d'un jeune ou se saisit d'une paire de ciseaux, essaie de mordre. Il se montre menaçant, crache et ne contrôle plus rien. Il entre dans le bureau des éducateurs en hurlant des paroles qui ne paraissent plus cohérentes. D'ailleurs, sa voix change. Il parle comme un robot, tient un discours morbide. Il saute sur les murs pour prendre des impulsions. Par contre, lorsqu'il est isolé des autres, il peut nous dire « vous ne m'aidez pas ». Il reconnaît ne plus savoir comment s'arrêter et répète « je suis fort comme mon papa, je ne pleure pas, je n'ai jamais mal ». Un soir, nous choisissons de le conduire aux urgences pédiatriques afin de lui apporter d'autres réponses, le couper du groupe pour l'amener à s'apaiser semble être la seule solution pour qu'il se rassemble et qu'il ne tienne pas une place de mauvais objet.	1 insertion
68				En relation duelle avec l'adulte, il s'autorise à se montrer différemment. Les temps de trajet en voiture deviennent propices à l'échange, ce qui nous permet d'établir une relation de confiance avec Fabrice. Nous prenons du temps pour échanger sur ses difficultés et sur les efforts qu'il essaie de fournir. Nous essayons de l'amener à verbaliser davantage. Lors de ces moments privilégiés avec l'adulte, Fabrice est bavard, il parle de ce qu'il aime, de ce qu'il voudrait faire comme métier. Bien souvent, nous sommes face à un petit garçon qui se révèle sympathique et souriant. Il a pu nous dire « çà fait longtemps avant de revoir Maman ? » Nous avons donc mis en place trois appels téléphoniques par semaine. Il appelle donc sa mère le mardi et le jeudi. Il a son père au téléphone le mercredi.	1 insertion
69				Depuis son hospitalisation et la mise en place du traitement, Fabrice semble se sentir mieux, qu'il soit en relation duelle ou sur le groupe. Il élabore davantage. Fabrice a nécessairement besoin de contenance et il peut maintenant questionner l'adulte : « Est-ce que c'est bien ce que fais là ? Il remarque aussi qu'il casse parce que cela l'aide à se sentir bien, alors, souvent, dit-il, il manifeste pour dire. Toutefois, Fabrice se confie davantage, notamment sur la peur de mourir qui le terrorise. Il est aussi très sensible aux ressentis de sa mère et répète souvent « quand je vois maman qui pleure, je pleure aussi et je suis triste ».	1 insertion
70	: Bernard/Jacqueline	: Bernard/Jacqueline	: Bernard/Jacqueline	Bien que les troubles du comportement soient toujours visibles et qu'il y ait toujours des moments de grande agitation chez Fabrice, il arrive à se contrôler davantage. Lorsqu'il détruit ou abîme quelque chose, il peut être ensuite dans la réparation. A titre d'exemple, s'il étale de la peinture sur les tables et les chaises, il peut aujourd'hui aller chercher une éponge pour nettoyer. Il peut formuler des excuses et se montrer sensible à nos observations. Il arrive à partager du temps autour d'une activité, notamment le coloriage qu'il affectionne. Il accepte plus facilement d'entendre les règles qu'impose une vie sur un collectif.	1 substitution
71	Prise en charge du quotidien : Bernard/Jacqueline	Prise en charge du quotidien : Bernard/Jacqueline	Prise en charge du quotidien : Bernard/Jacqueline	Fabrice est un enfant agréable mais qui peut changer de comportement à tout instant. Il n'y a pas forcément d'élément déclencheur, même si nous repérons qu'il a besoin d'être au centre de l'attention. En effet, il s'agite souvent lorsque nous nous occupons d'un autre jeune. A titre d'exemple, Fabrice est actuellement présent sur le groupe pour le repas du midi où il est la majorité du temps seul avec l'adulte. Fabrice affectionne ces moments privilégiés et nous montre un comportement tout à fait adapté. Dès que quelqu'un arrive, et si l'attention se détourne, Fabrice commence à faire n'importe quoi. A contrario, il peut aussi participer à une sortie à la piscine avec huit autres jeunes et réussir à partager ce moment.	2 substitutions
72	L'environnement familial : Bernard/Jacqueline	L'environnement familial : Bernard/Jacqueline	L'environnement familial : Bernard/Jacqueline	Fabrice a besoin d'un cadre structurant ainsi que d'une présence éducative forte pour lui permettre d'avoir une image plus positive de lui-même et pour l'amener à mettre des mots sur la souffrance qui le traverse. Il est nécessaire d'apaiser ses angoisses afin de diminuer son sentiment de persécution. Il semble important qu'il puisse avant tout apprendre le « vivre ensemble » et avoir des expériences de socialisation. C'est pourquoi un projet d'accueil l'après-midi à la « Marguerite » pourrait se mettre en place dans le courant du mois de juin prochain.	1 substitution
Scolarité
73				III -	1 insertion
74	La scolarité	La scolarité	La scolarité	La scolarité
75				A son arrivée sur le groupe de la Clairefontaine, Fabrice est scolarisé le 4 janvier 2010 à l'école Simplon à SAINT PETITOT en CM2. Or, dès le 5 janvier 2010, l'institutrice nous interpelle à la sortie de l'école sur les conflits que peut avoir Fabrice à la récréation, mais aussi à la cantine. Les jours suivants, il se fait interpeller à plusieurs reprises par le directeur ou l'institutrice (doigt d'honneur, plaintes d'élèves). A la cantine, le personnel pointe le langage grossier de l'enfant, et déjà, il perd des points sur son cahier de correspondance.	1 insertion
76				Le 14 janvier 2010, il est mis au premier rang de la classe et l'institutrice note encore des problèmes de comportement à la récréation (bâtons) et également à la cantine. Lors du rendez-vous du 21 janvier 2010 (prévu une semaine avant), nous notons le découragement de l'institutrice, ne sachant pas comment faire face aux agissements de Fabrice (bruitages, insultes, embête les autres, détériore la décoration de la classe lorsqu'il est mis au coin). Depuis ce jour, Fabrice ne mange à la cantine que le mardi (jour des réunions d'équipe du ABCD). Le 25 janvier 2010, nouveau point avec l'institutrice qui nous dit que c'est encore plus difficile, même à la cantine en moins (lance de l'encre, fait mal au cou à un élève plus petit que lui dans les toilettes). A la sortie du rendez-vous, Fabrice évoque une boule au ventre lorsqu'il vient à l'école, qu'une journée d'école représente pour lui une année et qu'il sait qu'il a du mal à se retenir dès qu'il se sent attaqué.	1 insertion
77				Le 28 janvier 2010, Fabrice est sorti de la classe et il est mis dans le bureau du directeur où il arrive à travailler calmement. Celui-ci évoque la possibilité d'un tutorat par un élève de CM2 et d'activités plus ludiques. Ces propositions n'auront pas le temps d'être mises en place. En revanche, Fabrice peut aussi être bousculé, par exemple dans la cour de récréation par des élèves. Il arrive à ne pas répondre. Le 29 janvier 2010, nous sommes attendus à la sortie de l'école par l'institutrice et le directeur : il n'y a pas d'amélioration, Fabrice n'écoute pas, se lève en classe, tape les autres. Ils évoquent la persécution dont Fabrice est victime et ne voient pas de solution ni d'évolution possible à court terme. Lorsque nous leur demandons s'ils pensent pouvoir poursuivre, ils répondent que cela paraît peu probable.	1 insertion
78				Le 1er février 2010, Fabrice a été hospitalisé en soirée (il n'est pas retourné à l'école Simplon). Nous avons informé l'école de l'évolution de Fabrice. Une rencontre avec l'institutrice, le directeur, la chef de service du Foyer de la Clairefontaine et l'éducateur référent de Fabrice a eu lieu le 11 février 2010 afin de trouver une solution quant à la poursuite de la scolarité de Fabrice. L'équipe pédagogique a clairement évoqué son angoisse à l'idée de voir revenir Fabrice au sein de l'école.	1 insertion
79				Nous avons donc décidé un changement d'école avec Grandmesnil et nous l'avons inscrit à l'école Portal, en classe de CM2/CM1, encadrée par le directeur, après les vacances de février.	1 insertion
80	: Bernard/Jacqueline	: Bernard/Jacqueline	: Bernard/Jacqueline	Le mardi 2 mars 2010, Fabrice a visité l'école et rencontré le directeur et le personnel. L'aménagement est le suivant : école le matin et un repas à la cantine le mardi. Pendant les trois premières matinées d'école, Fabrice a eu un bon comportement dans l'ensemble, il a eu peu d'échanges à la récréation. Fabrice connaissant bien ses difficultés, ne veut-il pas rentrer en conflit trop vite avec les autres jeunes ? Le directeur veut réunir rapidement une équipe éducative afin d'accueillir au mieux Fabrice et lui apporter des solutions. Le mardi 9 mars 2010, Fabrice s'est beaucoup agité en classe, se levant sans qu'on ne le lui demande. Le Directeur nous en a fait part. Le jeudi 11 mars, il le met au premier rang et la matinée se passe bien. Le vendredi 12 mars, Fabrice participe à la sortie scolaire à l'école d'Ingénieurs de Limoges (journée entière). Nous laissons la possibilité à l'instituteur de nous joindre à tout moment dans la journée, ce qu'il a fait à 15h45 car ce fut compliqué le midi. A ce jour, nous rencontrons souvent le directeur pour évoquer la scolarité de Fabrice et son comportement. Le directeur nous donne également des indications sur le travail à faire à la Clairefontaine l'après- midi.	1 insertion 1 substitution
Santé
81				IV -	1 insertion
82	La santé	La santé	La santé	La santé
83	: Bernard/Jacqueline	: Bernard/Jacqueline	: Bernard/Jacqueline	Fabrice rencontre une fois par semaine (le jeudi) le docteur Laurence PRIGENT au CMPP de Limoges en thérapie.	1 substitution
Relations familiales
84				V -	1 insertion
85	Relations	Relations	Relations	Relations
86	familles	familles	familles	Famille	1 substitution
87	:	:	:		1 suppression
88		Chacun des parents s'est mobilisé pour accompagner l'admission de Fabrice au ABCD. Si dans un premier temps son accueil avait été envisagé sur le groupe de Limoges, la rencontre avec les autres s'est avérée	Chacun des parents s'est mobilisé pour accompagner l'admission de Fabrice au ABCD. Si dans un premier temps son accueil avait été envisagé sur le groupe de Limoges, la rencontre avec les autres s'est avérée	Chacun des parents s'est mobilisé pour accompagner l'admission de Fabrice au ABCD. Si dans un premier temps son accueil avait été envisagé sur le groupe de Limoges, la rencontre avec les autres s'est avérée	1 insertion
89		compliquée, compte tenu	compliquée, compte tenu	compliquée compte-tenu	1 insertion 1 substitution
90		de son jeune âge. En conséquence, nous avons proposé de l'accueillir à SAINT PETITOT, la constitution du groupe, avec des enfants	de son jeune âge. En conséquence, nous avons proposé de l'accueillir à SAINT PETITOT, la constitution du groupe, avec des enfants	de son jeune âge. En conséquence, nous avons proposé de l'accueillir à SAINT PETITOT, la constitution du groupe, avec des enfants	1 insertion
91		plus jeunes,	plus jeunes,	plus jeunes	1 insertion 1 suppression
92		nous semblait plus propice.	nous semblait plus propice.	nous semblait plus propice.	1 insertion
93		De ce fait, les parents ont accepté	De ce fait, les parents ont accepté	De ce fait, les parents ont accepté	1 insertion
94		ce changement,	ce changement,	ce changement	1 insertion 1 suppression
95		et se sont à nouveau mobilisés pour venir visiter, chacun leur tour, avec Fabrice.	et se sont à nouveau mobilisés pour venir visiter, chacun leur tour, avec Fabrice.	et se sont à nouveau mobilisés pour venir visiter, chacun leur tour, avec Fabrice.	1 insertion
96		D'emblée	D'emblée	D'emblée,	2 insertions
97		à l'évocation de son accueil, la maman s'est effondrée, essuyant quelques larmes, sans plus d'explication sur son émoi, et parallèlement pouvant exprimer son désir que Fabrice puisse aller mieux. Il est vrai que le placement vient empiéter sur du temps d'accueil	à l'évocation de son accueil, la maman s'est effondrée, essuyant quelques larmes, sans plus d'explication sur son émoi, et parallèlement pouvant exprimer son désir que Fabrice puisse aller mieux. Il est vrai que le placement vient empiéter sur du temps d'accueil	à l'évocation de son accueil, la maman s'est effondrée, essuyant quelques larmes, sans plus d'explication sur son émoi, et parallèlement pouvant exprimer son désir que Fabrice puisse aller mieux. Il est vrai que le placement vient empiéter sur du temps d'accueil	1 insertion
98		de la maman,	de la maman,	de la maman	1 insertion 1 suppression
99		du fait qu'elle avait la garde	du fait qu'elle avait la garde	du fait qu'elle avait la garde	1 insertion
100		de Fabrice, et de ce fait réduit	de Fabrice, et de ce fait réduit	de Fabrice et, de ce fait, réduit	2 insertions 1 déplacement
101		son temps d'accueil au même temps que le papa,	son temps d'accueil au même temps que le papa,	son temps d'accueil au même temps que le papa,	1 insertion
102		soit un WE sur deux.	soit un WE sur deux.	soit un week-end sur deux.	1 insertion 1 substitution
103		Le papa, plus pragmatique, se montre critique quant au peu d'effet du suivi thérapeutique	Le papa, plus pragmatique, se montre critique quant au peu d'effet du suivi thérapeutique	Le papa, plus pragmatique, se montre critique quant au peu d'effet du suivi thérapeutique	1 insertion
104		de Fabrice,	de Fabrice,	de Fabrice	1 insertion 1 suppression
105		et reste dans l'espoir que le placement viendra remédier aux difficultés de son fils. Il évoque son souhait d'être informé,	et reste dans l'espoir que le placement viendra remédier aux difficultés de son fils. Il évoque son souhait d'être informé,	et reste dans l'espoir que le placement viendra remédier aux difficultés de son fils. Il évoque son souhait d'être informé,	1 insertion
106		voire associé	voire associé	voire associé,	2 insertions
107		à tout ce qui concerne son fils.	à tout ce qui concerne son fils.	à tout ce qui concerne son fils.	1 insertion
108		L'hospitalisation de Fabrice les a mobilisés	L'hospitalisation de Fabrice les a mobilisés	L'hospitalisation de Fabrice les a mobilisés	1 insertion
109		à son chevet, où ils ont pu se relayer,	à son chevet, où ils ont pu se relayer,	à son chevet où ils ont pu se relayer	1 insertion 2 suppressions
110		et échanger sur son état psychique.	et échanger sur son état psychique.	et échanger sur son état psychique.	1 insertion
111		Nous sommes aux balbutiements du travail	Nous sommes aux balbutiements du travail	Nous sommes aux balbutiements du travail	1 insertion
112		avec ces parents, toutefois,	avec ces parents, toutefois,	avec ces parents. Toutefois,	1 insertion 1 substitution
113		il est constaté tant par les parents, que par l'Institution, que la place de tiers que nous exerçons au travers des passages de Fabrice de l'un chez l'autre, amène de l'apaisement dans leurs relations.	il est constaté tant par les parents, que par l'Institution, que la place de tiers que nous exerçons au travers des passages de Fabrice de l'un chez l'autre, amène de l'apaisement dans leurs relations.	il est constaté tant par les parents, que par l'Institution, que la place de tiers que nous exerçons au travers des passages de Fabrice de l'un chez l'autre, amène de l'apaisement dans leurs relations.	1 insertion
114		Ainsi, aux vacances	Ainsi, aux vacances	Ainsi, aux vacances	1 insertion
115		d'Hiver,	d'Hiver,	d'hiver,	1 insertion
116		où Fabrice était chez sa maman, il a pu aller déjeuner avec son père sur un temps de midi, ce dernier étant sur un chantier dans le secteur, les parents s'étant mis d'accord.	où Fabrice était chez sa maman, il a pu aller déjeuner avec son père sur un temps de midi, ce dernier étant sur un chantier dans le secteur, les parents s'étant mis d'accord.	où Fabrice était chez sa maman, il a pu aller déjeuner avec son père sur un temps de midi, ce dernier étant sur un chantier dans le secteur, les parents s'étant mis d'accord.	1 insertion
Conclusion
117	Conclusion :	Conclusion :	Conclusion :	VI - Conclusion	1 substitution
118			Fabrice, âgé	Fabrice, âgé	1 insertion
119			de 11ans,	de 11 ans,	1 insertion 1 substitution
120			est accueilli depuis peu de temps	est accueilli depuis peu de temps	1 insertion
121			au ABCD. Sa problématique	au ABCD. Sa problématique	1 insertion
122			n'est pas sans effet	n'est pas sans effet	1 insertion
123			sur le collectif	sur le collectif,	2 insertions
124			tant enfants qu'adultes.	tant enfants qu'adultes.	1 insertion
125			Traqué, sur le qui-vive en permanence, il affiche clairement ses craintes par rapport	Traqué, sur le qui-vive en permanence, il affiche clairement ses craintes par rapport	1 insertion
126			aux autres, mais il agresse	aux autres mais il agresse	1 insertion 1 suppression
127			également allègrement les autres, pas toujours avec un motif	également allègrement les autres, pas toujours avec un motif	1 insertion
128			précis,	précis.	1 insertion 1 substitution
129			il peut également s'affronter aux autres suscitant	Il peut également s'affronter aux autres, suscitant	2 insertions
130			du conflit et de l'agitation.	du conflit et de l'agitation.	1 insertion
131			En relation duelle,	En relation duelle,	1 insertion
132			il se montre	Fabrice se montre	1 insertion 1 substitution
133			tout autre,	tout autre,	1 insertion
134			s'intéressant à beaucoup de choses, de nature curieuse, cependant son questionnement trahi	il est de nature curieuse. De ce fait, il s'intéresse à beaucoup de choses. Son questionnement est important et trahit à la fois	5 insertions 5 déplacements 2 substitutions
135			son degré d'angoisse. Toutefois,	son degré d'angoisse. Toutefois,	1 insertion
136			son inadaptation,	son inadaptation	1 insertion 1 suppression
137			à la vie au milieu	à la vie au milieu	1 insertion
138			des autres, interroge	des autres interroge	1 insertion 1 suppression
139			sa capacité à pouvoir s'inscrire dans un cursus scolaire	sa capacité à pouvoir s'inscrire dans un cursus scolaire	1 insertion
140			ordinaire,	ordinaire	1 insertion 1 suppression
141			et au sein d'un groupe.	et au sein d'un groupe.	1 insertion
142			Son arrivée récente fait que nous n'avons pas de recul suffisant pour évaluer sa capacité d'évolution en fonction du nouveau cadre de vie	Son arrivée récente fait que nous n'avons pas de recul suffisant pour évaluer sa capacité d'évolution en fonction du nouveau cadre de vie	1 insertion
143			proposé, toutefois sa propension	proposé. Toutefois, sa propension	2 insertions
144			à répéter dans le milieu	à répéter dans le milieu	1 insertion
145			scolaire,	scolaire	1 insertion 1 suppression
146			son comportement agité,	son comportement agité,	1 insertion
147			impulsif	impulsif,	2 insertions
148			voire violent, nous interroge sur les limites de notre accueil.	voire violent, nous interroge sur les limites de notre accueil.	1 insertion
149			En conséquence, il nous semblerait judicieux de tenter de poursuivre son accueil	En conséquence, il nous semblerait judicieux de tenter de poursuivre son accueil	1 insertion
150			sur quelques mois,	sur quelques mois	1 insertion 1 suppression
151			afin de faire une évaluation sans trop tarder de sa situation à la faveur des vacances de la Toussaint. Il aura terminé cette année	afin de faire une évaluation sans trop tarder de sa situation à la faveur des vacances de la Toussaint. Il aura terminé cette année	1 insertion
152			scolaire,	scolaire	1 insertion 1 suppression
153			et aura commencé une nouvelle année, sachant que le maintien en primaire semblerait plus prudent que de le laisser partir au Collège avec si peu de sécurité psychique.	et aura commencé une nouvelle année, sachant que le maintien en primaire semblerait plus prudent que de le laisser partir au Collège avec si peu de sécurité psychique.	1 insertion
154			- Le 01/04/2010		1 insertion 1 suppression
155			J. BRIANT / C. BACQUET V. DUFIER	V. DUFIER J. BRIANT C. BACQUET	1 insertion 4 déplacements 1 suppression
156			Educateurs référents		1 insertion 1 suppression
157			Chef de Service	Chef de Service	1 insertion
158				Educatrice Spécialisée Educateur [pic]	1 insertion
Op.		29 insertions	40 insertions	46 insertions 14 déplacements 36 substitutions 23 suppressions	115 insertions 14 déplacements 36 substitutions 23 suppressions

État 1

État 2

État 3

État 4

Opérations

Bilan

RAPPORT

1 substitution

(

1 insertion

d'échéance

(annuel

1 insertion

(ponctuel

1 insertion

pour Fabrice

Concernant Fabrice

1 substitution

LEMESLE

1 insertion

né

le 00/00/00 -

le 00/00/0000, 11 ans.

1 substitution

admis

Admis

au ABCD le 18 Décembre 2009.

1 insertion

- Jugement en Assistance Educative du 11 mai 2009, de Madame BROCHET, Juge des enfants, confiant Fabrice à la Direction de l'Enfance et de la Famille « en vue d'un accueil

1 insertion

au ABCD

pour une durée de six mois à compter du 11 mai 2009, soit jusqu'au 11 novembre 2009.

1 insertion

le 18/12/09

- Jugement en Assistance Educative du 10 novembre 2009 prolongeant le Placement de Fabrice à la Direction de l'Enfance et de la Famille pour une durée de six mois, soit jusqu'au 11 mai 2010.

1 insertion
1 substitution

Rapport éducatif rédigé par Madame BRIANT Jacqueline, Educatrice spécialisée, Monsieur BACQUET Bernard, éducateur et Madame DUFIER, chef de service.

1 insertion

Rapport psychologique rédigé par Madame RODRIGUEZ, psychologue.

1 insertion

scolarisé en CM2 à l'Ecole Primaire Portal à SAINT PETITOT

Rapport adressé le 8 avril 2010 à Madame BONNOT, Responsable Territoriale à la Direction de l'Enfance et de la Famille.

2 insertions
3 déplacements
2 substitutions

Juge

Responsable Territoriale

1 substitution

Mme BROCHET

Madame BONNOT

1 substitution

DEF

Juge des Enfants

1 substitution

Mme BONNOT

Madame BROCHET

1 substitution

Mère :

Mme

Madame

1 substitution

PETIT Virginie 6 rue Voltaire 00 ORLY

Père :

Monsieur

1 substitution

LEMESLE

nouvelle adresse

43 rue des Andes 00

1 substitution

CLOS

LE CLOS

1 insertion

SAINT CYR

Fabrice est l'enfant unique du couple Il a une ½ soeur chez son papa

Fratrie

1 substitution

Violaine qui doit avoir 3ou 4 ans

Violaine, demi-soeur de Fabrice.

1 substitution

AEMO 15/01/08 au 15/01/09, puis nouvelle mesure reconduite pour 1an jusqu'au 15/01/10 La mesure s'est avérée insuffisante,

Scolarité : CM2 à l'école Simplon à SAINT PETITOT.

1 substitution

d'où

1 suppression

un jugement le 11/05/09

I -

1 substitution

Historique

décidant d'un placement ------------------- Problématique à l'admission :

Problématique a l'admission

1 substitution
2 suppressions

Fabrice est issu d'un couple

séparé,

séparé

1 suppression

et se trouve au coeur des relations conflictuelles. Il a du mal à trouver sa place et ne sait pas quelle attitude

adoptée

adopter

1 substitution

avec chacun d'eux.

A l'école, il rencontre des problèmes de concentration et ne sait pas travailler en autonomie. Il montre beaucoup d'agitation dans la relation avec les autres enfants, voire de la violence. Face à ces situations, la maman s'effondre

en larmes, quant au papa

en larmes. Quant au papa,

1 insertion
1 déplacement

il peut faire preuve d'agacement,

voire s'emporte et peut

voire s'emporter et

1 substitution
1 suppression

être violent.

La situation se dégradant, la mesure d'AEMO

était insuffisante, ce qui a

nécessité d'envisager un placement pour prendre en compte la situation de danger d'évolution de Fabrice

, tout en lui permettant de s'installer

tout en lui permettant de s'installer

1 suppression

dans un environnement sécurisant, afin de temporiser ses angoisses.

Evolution

II-

1 insertion

Evolution sur le groupe

Lors de la visite sur le groupe, Fabrice se montre très attentif mais semble inquiet, certainement insécurisé par l'espace important qu'offre la Clairefontaine.

1 insertion

Dès son arrivée en décembre 2009, Fabrice circule sans arrêt, il court partout à l'intérieur du groupe et passe beaucoup de temps dans le jardin. Il semble un peu perdu, comme en errance. Il va vite investir sa chambre et se rassure en accrochant des photos de sa famille sur les murs, range ses affaires dans l'armoire et affirme rapidement être dans « sa chambre ». Il avait partagé celle-ci avec un autre jeune lors de sa semaine de contact. La cohabitation ne s'était pas révélée apaisante pour Fabrice. En effet, il se relevait constamment de son lit pour allumer la lumière et faire du bruit.

1 insertion

Fabrice ne sait pas comment entrer en relation avec l'autre. Il n'a pas les codes sociaux appropriés. Il se met à faire n'importe quoi pour attirer l'attention. C'est sa manière à lui de se faire des copains, de jouer, dit-il. Son comportement impulsif et agressif fait fuir les autres jeunes. Il suscite le rejet, dans un premier temps tout au moins. Fabrice a du mal à entendre les règles du groupe et à les respecter. A titre d'exemple, nous le retrouvons dans le couloir des filles, il sort en pyjama le soir en passant par une fenêtre. De plus, il accepte difficilement les frustrations. Lorsque nous refusons une de ses demandes, il crie et se met en colère, il casse alors presque tout sur son passage. Dans ces moments-là, Fabrice n'entend plus, se montre particulièrement grossier et n'arrive que peu à se calmer. Il a de réelles difficultés à se conformer au fonctionnement d'un collectif. Fabrice entre dans les chambres des autres jeunes sans autorisation, emprunte des objets. Il se révèle très intrusif.

1 insertion

Nous observons que deux moments dans la journée sont notamment propices à créer de l'agitation chez Fabrice, les temps du repas et du coucher. Pendant les repas, Fabrice ne tient pas en place. Il se lève sans arrêt, insulte les autres, leur lance de la nourriture, mange avec les doigts. Il nous montre un comportement tout à fait inadapté. Il n'arrive pas à écouter l'adulte et fait souvent le contraire de ce que nous lui demandons. Il est alors incapable de tenir la moindre sanction. Nous sommes obligés de décaler son repas et bien souvent de l'isoler dans sa chambre. Au niveau du coucher, Fabrice nous explique son petit rituel. Il nous dit vouloir dormir contre le mur avec la porte ouverte et installe méthodiquement toutes ses peluches. Le moment du coucher se révèle long et compliqué pour Fabrice qui utilise tous les prétextes pour ne pas rejoindre son lit ou se relever constamment. Il empêche les autres de s'endormir en claquant les portes, met sa radio à fond, tape contre les murs, hurle aux autres « on fait le bordel ». Il allume la lumière, fait semblant d'agresser l'éducateur, jette des objets. Bien souvent, ce moment se transforme « en cache-cache » ou « attrapes-moi si tu le peux ».

1 insertion

Le comportement de Fabrice convoque l'agressivité chez les autres jeunes et son agitation se diffuse sur le groupe qui est mis à mal. Les autres jeunes sont sous tension. Certains ne supportent pas les attitudes de Fabrice et n'arrivent que difficilement à se mettre à distance là où d'autres réagissent en miroir ou savent comment s'y prendre pour susciter chez lui de l'énervement. Il devient nécessaire que nous ne le quittions plus des yeux. Nous devons intervenir pour apaiser les conflits, protéger Fabrice des autres et de lui-même.

1 insertion

Fabrice doit découvrir le fonctionnement d'un collectif et s'adapter à des nouvelles règles de vie. De plus, il lui faut trouver sa place au sein du groupe et établir une relation de confiance avec les éducateurs avec, en parallèle, la découverte d'une nouvelle école. Ces nombreux changements sont facteurs d'angoisse pour Fabrice qui souffre particulièrement de la séparation avec sa mère. Il exprime son mal-être, notamment à travers la violence qui ressort dans son comportement en général et aussi dans les jeux. Lorsqu'il joue dehors, il s'amuse à faire tomber les jeunes qui font tranquillement du roller. Il jette des branches d'arbres, déterre les plantes, tout ce qu'il trouve devient alors une arme.

1 insertion

Les moments où Fabrice semble se sentir bien et où il peut être en relation avec ses pairs pour jouer sont de courte durée. Nous nous interrogeons sur sa place au sein d'un groupe constitué de douze jeunes. Ne se sentirait-il pas mieux sur un groupe plus restreint ?

1 insertion

Fabrice ne va pas bien et il peut le dire. Ses passages à l'acte s'intensifient et nous obligent à le contenir physiquement, sinon, il n'arrive pas à se poser et à se rassembler. Il lance les chaises, menace les autres. A titre d'exemple, il jette une fourchette en direction d'un jeune ou se saisit d'une paire de ciseaux, essaie de mordre. Il se montre menaçant, crache et ne contrôle plus rien. Il entre dans le bureau des éducateurs en hurlant des paroles qui ne paraissent plus cohérentes. D'ailleurs, sa voix change. Il parle comme un robot, tient un discours morbide. Il saute sur les murs pour prendre des impulsions. Par contre, lorsqu'il est isolé des autres, il peut nous dire « vous ne m'aidez pas ». Il reconnaît ne plus savoir comment s'arrêter et répète « je suis fort comme mon papa, je ne pleure pas, je n'ai jamais mal ». Un soir, nous choisissons de le conduire aux urgences pédiatriques afin de lui apporter d'autres réponses, le couper du groupe pour l'amener à s'apaiser semble être la seule solution pour qu'il se rassemble et qu'il ne tienne pas une place de mauvais objet.

1 insertion

En relation duelle avec l'adulte, il s'autorise à se montrer différemment. Les temps de trajet en voiture deviennent propices à l'échange, ce qui nous permet d'établir une relation de confiance avec Fabrice. Nous prenons du temps pour échanger sur ses difficultés et sur les efforts qu'il essaie de fournir. Nous essayons de l'amener à verbaliser davantage. Lors de ces moments privilégiés avec l'adulte, Fabrice est bavard, il parle de ce qu'il aime, de ce qu'il voudrait faire comme métier. Bien souvent, nous sommes face à un petit garçon qui se révèle sympathique et souriant. Il a pu nous dire « çà fait longtemps avant de revoir Maman ? » Nous avons donc mis en place trois appels téléphoniques par semaine. Il appelle donc sa mère le mardi et le jeudi. Il a son père au téléphone le mercredi.

1 insertion

Depuis son hospitalisation et la mise en place du traitement, Fabrice semble se sentir mieux, qu'il soit en relation duelle ou sur le groupe. Il élabore davantage. Fabrice a nécessairement besoin de contenance et il peut maintenant questionner l'adulte : « Est-ce que c'est bien ce que fais là ? Il remarque aussi qu'il casse parce que cela l'aide à se sentir bien, alors, souvent, dit-il, il manifeste pour dire. Toutefois, Fabrice se confie davantage, notamment sur la peur de mourir qui le terrorise. Il est aussi très sensible aux ressentis de sa mère et répète souvent « quand je vois maman qui pleure, je pleure aussi et je suis triste ».

1 insertion

: Bernard/Jacqueline

Bien que les troubles du comportement soient toujours visibles et qu'il y ait toujours des moments de grande agitation chez Fabrice, il arrive à se contrôler davantage. Lorsqu'il détruit ou abîme quelque chose, il peut être ensuite dans la réparation. A titre d'exemple, s'il étale de la peinture sur les tables et les chaises, il peut aujourd'hui aller chercher une éponge pour nettoyer. Il peut formuler des excuses et se montrer sensible à nos observations. Il arrive à partager du temps autour d'une activité, notamment le coloriage qu'il affectionne. Il accepte plus facilement d'entendre les règles qu'impose une vie sur un collectif.

1 substitution

Prise en charge du quotidien : Bernard/Jacqueline

Fabrice est un enfant agréable mais qui peut changer de comportement à tout instant. Il n'y a pas forcément d'élément déclencheur, même si nous repérons qu'il a besoin d'être au centre de l'attention. En effet, il s'agite souvent lorsque nous nous occupons d'un autre jeune. A titre d'exemple, Fabrice est actuellement présent sur le groupe pour le repas du midi où il est la majorité du temps seul avec l'adulte. Fabrice affectionne ces moments privilégiés et nous montre un comportement tout à fait adapté. Dès que quelqu'un arrive, et si l'attention se détourne, Fabrice commence à faire n'importe quoi. A contrario, il peut aussi participer à une sortie à la piscine avec huit autres jeunes et réussir à partager ce moment.

2 substitutions

L'environnement familial : Bernard/Jacqueline

Fabrice a besoin d'un cadre structurant ainsi que d'une présence éducative forte pour lui permettre d'avoir une image plus positive de lui-même et pour l'amener à mettre des mots sur la souffrance qui le traverse. Il est nécessaire d'apaiser ses angoisses afin de diminuer son sentiment de persécution. Il semble important qu'il puisse avant tout apprendre le « vivre ensemble » et avoir des expériences de socialisation. C'est pourquoi un projet d'accueil l'après-midi à la « Marguerite » pourrait se mettre en place dans le courant du mois de juin prochain.

1 substitution

Scolarité

III -

1 insertion

La scolarité

A son arrivée sur le groupe de la Clairefontaine, Fabrice est scolarisé le 4 janvier 2010 à l'école Simplon à SAINT PETITOT en CM2. Or, dès le 5 janvier 2010, l'institutrice nous interpelle à la sortie de l'école sur les conflits que peut avoir Fabrice à la récréation, mais aussi à la cantine. Les jours suivants, il se fait interpeller à plusieurs reprises par le directeur ou l'institutrice (doigt d'honneur, plaintes d'élèves). A la cantine, le personnel pointe le langage grossier de l'enfant, et déjà, il perd des points sur son cahier de correspondance.

1 insertion

Le 14 janvier 2010, il est mis au premier rang de la classe et l'institutrice note encore des problèmes de comportement à la récréation (bâtons) et également à la cantine. Lors du rendez-vous du 21 janvier 2010 (prévu une semaine avant), nous notons le découragement de l'institutrice, ne sachant pas comment faire face aux agissements de Fabrice (bruitages, insultes, embête les autres, détériore la décoration de la classe lorsqu'il est mis au coin). Depuis ce jour, Fabrice ne mange à la cantine que le mardi (jour des réunions d'équipe du ABCD). Le 25 janvier 2010, nouveau point avec l'institutrice qui nous dit que c'est encore plus difficile, même à la cantine en moins (lance de l'encre, fait mal au cou à un élève plus petit que lui dans les toilettes). A la sortie du rendez-vous, Fabrice évoque une boule au ventre lorsqu'il vient à l'école, qu'une journée d'école représente pour lui une année et qu'il sait qu'il a du mal à se retenir dès qu'il se sent attaqué.

1 insertion

Le 28 janvier 2010, Fabrice est sorti de la classe et il est mis dans le bureau du directeur où il arrive à travailler calmement. Celui-ci évoque la possibilité d'un tutorat par un élève de CM2 et d'activités plus ludiques. Ces propositions n'auront pas le temps d'être mises en place. En revanche, Fabrice peut aussi être bousculé, par exemple dans la cour de récréation par des élèves. Il arrive à ne pas répondre. Le 29 janvier 2010, nous sommes attendus à la sortie de l'école par l'institutrice et le directeur : il n'y a pas d'amélioration, Fabrice n'écoute pas, se lève en classe, tape les autres. Ils évoquent la persécution dont Fabrice est victime et ne voient pas de solution ni d'évolution possible à court terme. Lorsque nous leur demandons s'ils pensent pouvoir poursuivre, ils répondent que cela paraît peu probable.

1 insertion

Le 1er février 2010, Fabrice a été hospitalisé en soirée (il n'est pas retourné à l'école Simplon). Nous avons informé l'école de l'évolution de Fabrice. Une rencontre avec l'institutrice, le directeur, la chef de service du Foyer de la Clairefontaine et l'éducateur référent de Fabrice a eu lieu le 11 février 2010 afin de trouver une solution quant à la poursuite de la scolarité de Fabrice. L'équipe pédagogique a clairement évoqué son angoisse à l'idée de voir revenir Fabrice au sein de l'école.

1 insertion

Nous avons donc décidé un changement d'école avec Grandmesnil et nous l'avons inscrit à l'école Portal, en classe de CM2/CM1, encadrée par le directeur, après les vacances de février.

1 insertion

: Bernard/Jacqueline

Le mardi 2 mars 2010, Fabrice a visité l'école et rencontré le directeur et le personnel. L'aménagement est le suivant : école le matin et un repas à la cantine le mardi. Pendant les trois premières matinées d'école, Fabrice a eu un bon comportement dans l'ensemble, il a eu peu d'échanges à la récréation. Fabrice connaissant bien ses difficultés, ne veut-il pas rentrer en conflit trop vite avec les autres jeunes ? Le directeur veut réunir rapidement une équipe éducative afin d'accueillir au mieux Fabrice et lui apporter des solutions. Le mardi 9 mars 2010, Fabrice s'est beaucoup agité en classe, se levant sans qu'on ne le lui demande. Le Directeur nous en a fait part. Le jeudi 11 mars, il le met au premier rang et la matinée se passe bien. Le vendredi 12 mars, Fabrice participe à la sortie scolaire à l'école d'Ingénieurs de Limoges (journée entière). Nous laissons la possibilité à l'instituteur de nous joindre à tout moment dans la journée, ce qu'il a fait à 15h45 car ce fut compliqué le midi. A ce jour, nous rencontrons souvent le directeur pour évoquer la scolarité de Fabrice et son comportement. Le directeur nous donne également des indications sur le travail à faire à la Clairefontaine l'après- midi.

1 insertion
1 substitution

Santé

IV -

1 insertion

La santé

: Bernard/Jacqueline

Fabrice rencontre une fois par semaine (le jeudi) le docteur Laurence PRIGENT au CMPP de Limoges en thérapie.

1 substitution

Relations familiales

V -

1 insertion

Relations

familles

Famille

1 substitution

1 suppression

Chacun des parents s'est mobilisé pour accompagner l'admission de Fabrice au ABCD. Si dans un premier temps son accueil avait été envisagé sur le groupe de Limoges, la rencontre avec les autres s'est avérée

1 insertion

compliquée, compte tenu

compliquée compte-tenu

1 insertion
1 substitution

de son jeune âge. En conséquence, nous avons proposé de l'accueillir à SAINT PETITOT, la constitution du groupe, avec des enfants

1 insertion

plus jeunes,

plus jeunes

1 insertion
1 suppression

nous semblait plus propice.

1 insertion

De ce fait, les parents ont accepté

1 insertion

ce changement,

ce changement

1 insertion
1 suppression

et se sont à nouveau mobilisés pour venir visiter, chacun leur tour, avec Fabrice.

1 insertion

D'emblée

D'emblée,

2 insertions

à l'évocation de son accueil, la maman s'est effondrée, essuyant quelques larmes, sans plus d'explication sur son émoi, et parallèlement pouvant exprimer son désir que Fabrice puisse aller mieux. Il est vrai que le placement vient empiéter sur du temps d'accueil

1 insertion

de la maman,

de la maman

1 insertion
1 suppression

du fait qu'elle avait la garde

1 insertion

100

de Fabrice, et de ce fait réduit

de Fabrice et, de ce fait, réduit

2 insertions
1 déplacement

101

son temps d'accueil au même temps que le papa,

1 insertion

102

soit un WE sur deux.

soit un week-end sur deux.

1 insertion
1 substitution

103

Le papa, plus pragmatique, se montre critique quant au peu d'effet du suivi thérapeutique

1 insertion

104

de Fabrice,

de Fabrice

1 insertion
1 suppression

105

et reste dans l'espoir que le placement viendra remédier aux difficultés de son fils. Il évoque son souhait d'être informé,

1 insertion

106

voire associé

voire associé,

2 insertions

107

à tout ce qui concerne son fils.

1 insertion

108

L'hospitalisation de Fabrice les a mobilisés

1 insertion

109

à son chevet, où ils ont pu se relayer,

à son chevet où ils ont pu se relayer

1 insertion
2 suppressions

110

et échanger sur son état psychique.

1 insertion

111

Nous sommes aux balbutiements du travail

1 insertion

112

avec ces parents, toutefois,

avec ces parents. Toutefois,

1 insertion
1 substitution

113

il est constaté tant par les parents, que par l'Institution, que la place de tiers que nous exerçons au travers des passages de Fabrice de l'un chez l'autre, amène de l'apaisement dans leurs relations.

1 insertion

114

Ainsi, aux vacances

1 insertion

115

d'Hiver,

d'hiver,

1 insertion

116

où Fabrice était chez sa maman, il a pu aller déjeuner avec son père sur un temps de midi, ce dernier étant sur un chantier dans le secteur, les parents s'étant mis d'accord.

1 insertion

Conclusion

117

Conclusion :

VI - Conclusion

1 substitution

118

Fabrice, âgé

1 insertion

119

de 11ans,

de 11 ans,

1 insertion
1 substitution

120

est accueilli depuis peu de temps

1 insertion

121

au ABCD. Sa problématique

1 insertion

122

n'est pas sans effet

1 insertion

123

sur le collectif

sur le collectif,

2 insertions

124

tant enfants qu'adultes.

1 insertion

125

Traqué, sur le qui-vive en permanence, il affiche clairement ses craintes par rapport

1 insertion

126

aux autres, mais il agresse

aux autres mais il agresse

1 insertion
1 suppression

127

également allègrement les autres, pas toujours avec un motif

1 insertion

128

précis,

précis.

1 insertion
1 substitution

129

il peut également s'affronter aux autres suscitant

Il peut également s'affronter aux autres, suscitant

2 insertions

130

du conflit et de l'agitation.

1 insertion

131

En relation duelle,

1 insertion

132

il se montre

Fabrice se montre

1 insertion
1 substitution

133

tout autre,

1 insertion

134

s'intéressant à beaucoup de choses, de nature curieuse, cependant son questionnement trahi

il est de nature curieuse. De ce fait, il s'intéresse à beaucoup de choses. Son questionnement est important et trahit à la fois

5 insertions
5 déplacements
2 substitutions

135

son degré d'angoisse. Toutefois,

1 insertion

136

son inadaptation,

son inadaptation

1 insertion
1 suppression

137

à la vie au milieu

1 insertion

138

des autres, interroge

des autres interroge

1 insertion
1 suppression

139

sa capacité à pouvoir s'inscrire dans un cursus scolaire

1 insertion

140

ordinaire,

ordinaire

1 insertion
1 suppression

141

et au sein d'un groupe.

1 insertion

142

Son arrivée récente fait que nous n'avons pas de recul suffisant pour évaluer sa capacité d'évolution en fonction du nouveau cadre de vie

1 insertion

143

proposé, toutefois sa propension

proposé. Toutefois, sa propension

2 insertions

144

à répéter dans le milieu

1 insertion

145

scolaire,

scolaire

1 insertion
1 suppression

146

son comportement agité,

1 insertion

147

impulsif

impulsif,

2 insertions

148

voire violent, nous interroge sur les limites de notre accueil.

1 insertion

149

En conséquence, il nous semblerait judicieux de tenter de poursuivre son accueil

1 insertion

150

sur quelques mois,

sur quelques mois

1 insertion
1 suppression

151

afin de faire une évaluation sans trop tarder de sa situation à la faveur des vacances de la Toussaint. Il aura terminé cette année

1 insertion

152

scolaire,

scolaire

1 insertion
1 suppression

153

et aura commencé une nouvelle année, sachant que le maintien en primaire semblerait plus prudent que de le laisser partir au Collège avec si peu de sécurité psychique.

1 insertion

154

- Le 01/04/2010

1 insertion
1 suppression

155

J. BRIANT / C. BACQUET V. DUFIER

V. DUFIER J. BRIANT C. BACQUET

1 insertion
4 déplacements
1 suppression

156

Educateurs référents

1 insertion
1 suppression

157

Chef de Service

1 insertion

158

Educatrice Spécialisée Educateur [pic]

1 insertion

Op.

29 insertions

40 insertions

46 insertions
14 déplacements
36 substitutions
23 suppressions

115 insertions
14 déplacements
36 substitutions
23 suppressions

ANR ECRITURES [U. Sorbonne nouvelle, Paris 3]

Alignement du dossier "Fabrice-Lemesle-v2"